Filmée le 19 juillet, la vidéo fournie à Amnesty International montre l'exécution par pendaison de trois hommes sur la place Azadi, dans la ville de Kermanshah. Ces hommes ont été déclarés coupables de viol.
Sur la vidéo, on voit les trois hommes, debout sur le toit de bus; des gardiens de la révolution leur passent autour du cou une corde attachée à un pont situé au-dessus, devant une foule de spectateurs, dont des enfants.
Sont annoncés par haut-parleur les crimes pour lesquels ils ont été condamnés et l'exécution ; les bus commencent alors à rouler.
"Ces dernières exécutions publiques soulignent l'horreur sans fin de la peine de mort en Iran", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
Sur la vidéo, on peut voir de nombreuses personnes photographier ou filmer la scène.
"Les personnes exécutées, mais aussi toutes les personnes qui assistent à des exécutions publiques, et notamment les enfants, sont brutalisées et avilies par l'expérience. Loin de renforcer la foi en la justice, ces mises en scène publiques perpétuent une culture de l'acceptation de la violence et de la soif de sang", a poursuivi Hassiba Hadj Sahraoui.
"Nous avons également appris que deux mois seulement s'étaient écoulés entre l'arrestation et l'exécution de ces hommes, ce qui soulève de vives interrogations quant à l'équité de leur procès".
Les pendaisons qui ont eu lieu le 19 juillet s'inscrivent dans le cadre d'une vague d'exécutions publiques en Iran depuis fin 2010 et d'un accroissement global des mises à mort.
Les autorités iraniennes ont reconnu pas moins de 28 exécutions publiques depuis le début de l'année. Amnesty International a reçu des informations faisant état d'au moins six autres exécutions niées par les autorités.
"Il est extrêmement préoccupant qu'en dépit d'un moratoire sur les exécutions publiques instauré en 2008, les autorités iraniennes recourent à nouveau à cette pratique inhumaine", a déploré Hassiba Hadj Sahraoui.
Selon des experts des Nations unies dans le domaine des droits humains, les exécutions en public ne servent aucun intérêt légitime et ne font qu'amplifier le caractère cruel, inhumain et dégradant de ce châtiment.
"Toute exécution bafoue le droit à la vie. Quand elle se déroule en public, elle constitue un terrible affront à la dignité humaine qui ne saurait être toléré", a affirmé Hassiba Hadj Sahraoui.
Ces exécutions font suite à plusieurs affaires largement médiatisées de viols en réunion commis sur des femmes depuis le début de l'année en Iran. Dans certains cas, les représentants du gouvernement ont reproché aux victimes de ne pas avoir respecté le code vestimentaire officiel ou la ségrégation liée au genre.
"Procéder à des exécutions à l'issue de procès iniques bâclés ne remédiera pas au fléau que représente le viol en Iran, exacerbé par l'acceptation de la violence contre les femmes à tous les niveaux de la société", a expliqué Hassiba Hadj Sahraoui.
"Les autorités iraniennes doivent s'efforcer de combattre cette culture de la violence, au lieu de la perpétuer par l'entremise de ces démonstrations publiques de cruauté".
L'Iran se place au deuxième rang derrière la Chine en termes de nombre d'exécutions par an. Les autorités ne publient pas de chiffres officiels sur leur application de la peine de mort, malgré les demandes répétées de transparence émanant des institutions des Nations unies chargées des droits humains.
D'après les directives de l'ONU sur le recours à la peine de mort, dans les pays qui maintiennent ce châtiment, il ne doit être appliqué que pour "les crimes les plus graves". Cette notion ne s'entend que des crimes intentionnels ayant des conséquences fatales ou extrêmement graves. La plupart des exécutions en Iran concernent des infractions à la législation sur les stupéfiants et des viols.
Sur la vidéo, on voit les trois hommes, debout sur le toit de bus; des gardiens de la révolution leur passent autour du cou une corde attachée à un pont situé au-dessus, devant une foule de spectateurs, dont des enfants.
Sont annoncés par haut-parleur les crimes pour lesquels ils ont été condamnés et l'exécution ; les bus commencent alors à rouler.
"Ces dernières exécutions publiques soulignent l'horreur sans fin de la peine de mort en Iran", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
Sur la vidéo, on peut voir de nombreuses personnes photographier ou filmer la scène.
"Les personnes exécutées, mais aussi toutes les personnes qui assistent à des exécutions publiques, et notamment les enfants, sont brutalisées et avilies par l'expérience. Loin de renforcer la foi en la justice, ces mises en scène publiques perpétuent une culture de l'acceptation de la violence et de la soif de sang", a poursuivi Hassiba Hadj Sahraoui.
"Nous avons également appris que deux mois seulement s'étaient écoulés entre l'arrestation et l'exécution de ces hommes, ce qui soulève de vives interrogations quant à l'équité de leur procès".
Les pendaisons qui ont eu lieu le 19 juillet s'inscrivent dans le cadre d'une vague d'exécutions publiques en Iran depuis fin 2010 et d'un accroissement global des mises à mort.
Les autorités iraniennes ont reconnu pas moins de 28 exécutions publiques depuis le début de l'année. Amnesty International a reçu des informations faisant état d'au moins six autres exécutions niées par les autorités.
"Il est extrêmement préoccupant qu'en dépit d'un moratoire sur les exécutions publiques instauré en 2008, les autorités iraniennes recourent à nouveau à cette pratique inhumaine", a déploré Hassiba Hadj Sahraoui.
Selon des experts des Nations unies dans le domaine des droits humains, les exécutions en public ne servent aucun intérêt légitime et ne font qu'amplifier le caractère cruel, inhumain et dégradant de ce châtiment.
"Toute exécution bafoue le droit à la vie. Quand elle se déroule en public, elle constitue un terrible affront à la dignité humaine qui ne saurait être toléré", a affirmé Hassiba Hadj Sahraoui.
Ces exécutions font suite à plusieurs affaires largement médiatisées de viols en réunion commis sur des femmes depuis le début de l'année en Iran. Dans certains cas, les représentants du gouvernement ont reproché aux victimes de ne pas avoir respecté le code vestimentaire officiel ou la ségrégation liée au genre.
"Procéder à des exécutions à l'issue de procès iniques bâclés ne remédiera pas au fléau que représente le viol en Iran, exacerbé par l'acceptation de la violence contre les femmes à tous les niveaux de la société", a expliqué Hassiba Hadj Sahraoui.
"Les autorités iraniennes doivent s'efforcer de combattre cette culture de la violence, au lieu de la perpétuer par l'entremise de ces démonstrations publiques de cruauté".
L'Iran se place au deuxième rang derrière la Chine en termes de nombre d'exécutions par an. Les autorités ne publient pas de chiffres officiels sur leur application de la peine de mort, malgré les demandes répétées de transparence émanant des institutions des Nations unies chargées des droits humains.
D'après les directives de l'ONU sur le recours à la peine de mort, dans les pays qui maintiennent ce châtiment, il ne doit être appliqué que pour "les crimes les plus graves". Cette notion ne s'entend que des crimes intentionnels ayant des conséquences fatales ou extrêmement graves. La plupart des exécutions en Iran concernent des infractions à la législation sur les stupéfiants et des viols.