Cet homme a subi l’ablation de son œil gauche le 3 mars après avoir été condamné au titre du principe de qisas (réparation) pour avoir jeté de l’acide sur les yeux d’un homme en août 2009, dans la ville de Qom. L’ablation de son œil droit a été reportée à une date ultérieure sur sa demande. Outre ce châtiment, il a également été condamné à payer la diya (prix du sang) et à 10 ans de prison.
"Punir quelqu’un en le rendant délibérément aveugle est un acte cruel et choquant. Ce châtiment met en lumière la cruauté du système judiciaire iranien et le mépris dont font preuve les autorités envers la notion d’humanité. Infliger des châtiments inhumains à titre de vengeance n’est pas rendre justice. L’énucléation, tout comme la lapidation, l’amputation et la flagellation, sont des châtiments corporels que prohibe le droit international. De telles sanctions ne doivent jamais être infligées, en aucune circonstance. Le fait qu’au cours des semaines précédant leur session devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, les autorités iraniennes prévoient d’exécuter le mineur délinquant Saman Naseem, procèdent à l’exécution de six sunnites condamnés à l’issue de procès inéquitables, transfèrent à l’isolement la prisonnière d’opinion Atena Farghadani, dont l’état de santé est très préoccupant, et procèdent maintenant à ce macabre châtiment, en dit long sur la vacuité de leurs discours sur la réforme et les droits fondamentaux", a déclaré Raha Bahreini, chercheuse sur l’Iran à Amnesty International.
La condamnation d’un autre Iranien, qui devait être rendu aveugle et sourd dans le cadre de l’application du principe de qisas le 3 mars, a été reportée au mois prochain.
Amnesty International exhorte les autorités iraniennes à renoncer sans délai à ces châtiments cruels et à n’appliquer que des sentences conformes au droit international relatif aux droits humains. Elles doivent lancer des campagnes d’éducation de la population visant à prévenir les actes de violence, et notamment les attaques à l’acide, et veiller à ce que les victimes de tels actes bénéficient de recours effectifs, notamment d’une réadaptation psychosociale et médicale.
"Punir quelqu’un en le rendant délibérément aveugle est un acte cruel et choquant. Ce châtiment met en lumière la cruauté du système judiciaire iranien et le mépris dont font preuve les autorités envers la notion d’humanité. Infliger des châtiments inhumains à titre de vengeance n’est pas rendre justice. L’énucléation, tout comme la lapidation, l’amputation et la flagellation, sont des châtiments corporels que prohibe le droit international. De telles sanctions ne doivent jamais être infligées, en aucune circonstance. Le fait qu’au cours des semaines précédant leur session devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, les autorités iraniennes prévoient d’exécuter le mineur délinquant Saman Naseem, procèdent à l’exécution de six sunnites condamnés à l’issue de procès inéquitables, transfèrent à l’isolement la prisonnière d’opinion Atena Farghadani, dont l’état de santé est très préoccupant, et procèdent maintenant à ce macabre châtiment, en dit long sur la vacuité de leurs discours sur la réforme et les droits fondamentaux", a déclaré Raha Bahreini, chercheuse sur l’Iran à Amnesty International.
La condamnation d’un autre Iranien, qui devait être rendu aveugle et sourd dans le cadre de l’application du principe de qisas le 3 mars, a été reportée au mois prochain.
Amnesty International exhorte les autorités iraniennes à renoncer sans délai à ces châtiments cruels et à n’appliquer que des sentences conformes au droit international relatif aux droits humains. Elles doivent lancer des campagnes d’éducation de la population visant à prévenir les actes de violence, et notamment les attaques à l’acide, et veiller à ce que les victimes de tels actes bénéficient de recours effectifs, notamment d’une réadaptation psychosociale et médicale.