Au moins 18 personnes auraient perdu la vie quand plusieurs bombes ont explosé à Bagdad alors que des pèlerins chiites s'étaient rassemblés afin de commémorer l'anniversaire de la mort de l'imam Moussa al Kadhim, arrière petit-fils du prophète Mahomet. Les chiffres publiés par le ministère de l'Intérieur font cependant état d'un bilan moins sanglant: 23 personnes à travers le pays.
"Les attaques délibérées contre des membres du public sont la marque d'un mépris total pour le droit à la vie et ne sauraient jamais être justifiées. Il convient de mener une enquête approfondie et impartiale dans les meilleurs délais. Les responsables doivent être déférés à la justice dans le cadre d'une procédure conforme aux normes internationales d'équité et excluant la peine capitale", a souligné Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
Lors d'une autre attaque survenue mercredi 13 juin dans la ville de Hilla, dont les habitants sont majoritairement chiites, deux voitures piégées, dont une détonnée par un attentat suicide, ont explosé devant des restaurants utilisés par les forces de sécurité, tuant semble-t-il 22 personnes et en blessant 38. Personne n'a jusqu'à présent revendiqué ces attaques, qui ont pour arrière-plan une crise politique prenant de plus en plus d'ampleur dans le pays.
La violence est en forte augmentation en Irak depuis que les derniers soldats américains ont quitté le pays en décembre 2011. En janvier 2012, au moins 55 civils ont perdu la vie lors d'attentats-suicides et d'autres attaques menées à travers le pays. La communauté chiite est la cible d'une vague de violence depuis quelques jours ; dimanche 10 juin notamment, six personnes ont été tuées par des tirs de mortier qui visaient une place remplie de pèlerins chiites.
"Les attaques délibérées contre des membres du public sont la marque d'un mépris total pour le droit à la vie et ne sauraient jamais être justifiées. Il convient de mener une enquête approfondie et impartiale dans les meilleurs délais. Les responsables doivent être déférés à la justice dans le cadre d'une procédure conforme aux normes internationales d'équité et excluant la peine capitale", a souligné Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
Lors d'une autre attaque survenue mercredi 13 juin dans la ville de Hilla, dont les habitants sont majoritairement chiites, deux voitures piégées, dont une détonnée par un attentat suicide, ont explosé devant des restaurants utilisés par les forces de sécurité, tuant semble-t-il 22 personnes et en blessant 38. Personne n'a jusqu'à présent revendiqué ces attaques, qui ont pour arrière-plan une crise politique prenant de plus en plus d'ampleur dans le pays.
La violence est en forte augmentation en Irak depuis que les derniers soldats américains ont quitté le pays en décembre 2011. En janvier 2012, au moins 55 civils ont perdu la vie lors d'attentats-suicides et d'autres attaques menées à travers le pays. La communauté chiite est la cible d'une vague de violence depuis quelques jours ; dimanche 10 juin notamment, six personnes ont été tuées par des tirs de mortier qui visaient une place remplie de pèlerins chiites.