Les délégués d’Amnesty International qui viennent tout juste de rentrer d’une visite au Kurdistan irakien ont constaté que de nombreuses personnes déplacées ne disposent pas des biens de première nécessité dont elles ont besoin pour survivre durant l’hiver - couvertures, vêtements chauds et chauffage notamment. Des milliers vivent dans des camps très mal équipés ou dans des campements informels, dans des conditions très rudes.
"La réponse humanitaire présente de graves lacunes. De nombreuses personnes vivent dans des camps ou des bâtiments mal équipés, sans murs ni abris pour se protéger du froid, du vent, de la pluie. Vêtus d’habits légers, les enfants courent dans tous les sens, dans un froid glacial. Dans certains camps, les toilettes et l’eau potable manquent. Dans certains campements de fortune, il n’y en a pas du tout. Alors que l’hiver arrive, la situation risque de s’aggraver fortement. La communauté internationale et le gouvernement régional du Kurdistan doivent mener une action concertée afin de venir en aide à ceux qui se sont installés à l’intérieur ou à l’extérieur des camps, dans le but d’éviter un désastre humanitaire de grande ampleur", a déclaré Khairunissa Dhala, conseillère sur les droits des réfugiés à Amnesty International.
Le gouvernement régional du Kurdistan a fait des efforts pour fournir des logements et des services d’urgence aux personnes déplacées. Cependant, la communauté internationale a réagi avec lenteur et, surtout, l’aide humanitaire n’est pas suffisante pour répondre aux besoins premiers.
"La réponse humanitaire présente de graves lacunes. De nombreuses personnes vivent dans des camps ou des bâtiments mal équipés, sans murs ni abris pour se protéger du froid, du vent, de la pluie. Vêtus d’habits légers, les enfants courent dans tous les sens, dans un froid glacial. Dans certains camps, les toilettes et l’eau potable manquent. Dans certains campements de fortune, il n’y en a pas du tout. Alors que l’hiver arrive, la situation risque de s’aggraver fortement. La communauté internationale et le gouvernement régional du Kurdistan doivent mener une action concertée afin de venir en aide à ceux qui se sont installés à l’intérieur ou à l’extérieur des camps, dans le but d’éviter un désastre humanitaire de grande ampleur", a déclaré Khairunissa Dhala, conseillère sur les droits des réfugiés à Amnesty International.
Le gouvernement régional du Kurdistan a fait des efforts pour fournir des logements et des services d’urgence aux personnes déplacées. Cependant, la communauté internationale a réagi avec lenteur et, surtout, l’aide humanitaire n’est pas suffisante pour répondre aux besoins premiers.