Parlement irakien. Photo (c) James Gordon.
Œil pour œil, dent pour dent! Les parlementaires irakiens se sont prononcés, le 30 janvier 2017, en faveur d'un vote par le gouvernement d'une mesure de réciprocité visant les Américains, après la décision du président Donald Trump d'interdire l'entrée des citoyens irakiens et de six autres pays à majorité musulmane aux États-Unis.
L'Irak est pour l'instant le seul pays qui ait annoncé le principe de réciprocité aux voyageurs américains. Si elle était prise, une telle décision pourrait affecter la coopération entre Washington et Bagdad dans la lutte contre l'organisation État islamique. Les États-Unis comptent plus de 4.800 soldats en Irak et sont les principaux acteurs de la coalition internationale qui soutient depuis septembre 2014 les forces irakiennes dans la lutte anti-djihadiste.
Le ministère irakien des Affaires étrangères a appelé les États-Unis à revenir sur la décision suspendant l'entrée des citoyens irakiens sur le sol américain, en la qualifiant d'"erronée". De son côté, le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, n'a pour le moment pas réagi publiquement.
Le président américain Donald Trump a signé, le 27 janvier 2017, un décret bloquant l'entrée aux États-Unis pendant trois mois des ressortissants d'Irak, d'Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan, de Syrie et du Yémen, afin, selon lui, de stopper l'entrée éventuelle sur le territoire américain de "terroristes islamistes radicaux".
L'Irak est pour l'instant le seul pays qui ait annoncé le principe de réciprocité aux voyageurs américains. Si elle était prise, une telle décision pourrait affecter la coopération entre Washington et Bagdad dans la lutte contre l'organisation État islamique. Les États-Unis comptent plus de 4.800 soldats en Irak et sont les principaux acteurs de la coalition internationale qui soutient depuis septembre 2014 les forces irakiennes dans la lutte anti-djihadiste.
Le ministère irakien des Affaires étrangères a appelé les États-Unis à revenir sur la décision suspendant l'entrée des citoyens irakiens sur le sol américain, en la qualifiant d'"erronée". De son côté, le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, n'a pour le moment pas réagi publiquement.
Le président américain Donald Trump a signé, le 27 janvier 2017, un décret bloquant l'entrée aux États-Unis pendant trois mois des ressortissants d'Irak, d'Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan, de Syrie et du Yémen, afin, selon lui, de stopper l'entrée éventuelle sur le territoire américain de "terroristes islamistes radicaux".