Interview d'une créatrice de lingerie de luxe : Sophie Maragola justesse et élégance avec la créatrice lingerie. (c) Sarah Barreiros.
Lorsque j’ai eu le plaisir de rencontrer Sophie lors de la Fashion Week de Paris, et d’en savoir plus sur son histoire et ses créations, j’ai tout simplement adoré sa vision artistique. Regarder les créations de Sophie Malagola c'est comme plonger dans un conte de fées luxuriant. Ces sous-vêtements de luxe, ont vraiment quelque chose de magique.
Ses créations sont époustouflantes, chacune d'entre elles est un objet unique et orné qui fait sensation. Il y a ici un niveau de décadence et d'attention aux détails qui est rare, même parmi les marques de lingerie de luxe, des tissus luxueusement embellis aux franges de perles chatoyantes. La créatrice, a un œil exquis pour les tissus magnifiques et luxueux. La marque conçoit spécifiquement ses produits pour qu'ils épousent la forme de votre corps afin qu'ils soient suffisamment confortables pour être portés tout le temps. La mission de ses créatons est double : créer de la belle lingerie, et le faire avec le plus haut niveau de durabilité. Et pour cause, son expérience avec les plus grande marques de luxes dont sa collaboration avec le crazy horse pour qui elle a crée une collection de costumes et lingerie pour la redoute confirme ses choix de designs. Les modèles sont chics et minimaux. Ses pièces font un clin d'œil aux sous-vêtements vintage de la période 60’s 70’s, mais elle apporte une touche moderne unique à ses créations, une touche cabaret « showgirl » innovante.
Lorsque ‘elle entre à Esmod, elle choisit naturellement la spécialisation « lingerie ». Diplôme en poche, elle rejoint, ravie, Chantal Thomas comme première expérience professionnelle. Ensuite, elle a exprimé son talent en dessinant les collections pour La Redoute, Daniel Hechter ,Plein Sud Sun, fut directrice des collections chez DIM. Lejaby lui a confié ses tendances pendant 6 saisons. Elle a aussi signé les fameuses collections de lingerie du Crazy Horse.
Viennent ensuite des collaborations aussi prestigieuses que Léonard (balnéaire 2004), Etam , Paule Ka, et même Adidas, pour la collection de rugby du Stade Français ETE 2008. Etre au plus près du corps des femmes, accompagner chacune d’entre elle au quotidien, voilà le challenge que s’est fixée cette passionnée de mode. Perfectionniste, libre dans l’âme, surfeuse de tendances, elle souhaite que son style reflète
un savant dosage d’humour et de modernité, quelle que soit la marque pour laquelle elle s’investit en tant que styliste. Il y a beaucoup de choses qui se passent ici - beaucoup de techniques d'embellissement, beaucoup de silhouettes, beaucoup de types de tissus différents - mais c'est cohérent. On a l'impression que toutes ces pièces pourraient appartenir à la garde-robe de la même personne. Et oh, pour avoir cette garde-robe !
Je m'entretiens avec Sophie pour en savoir plus sur son inspiration, son processus de création et son parcours en mode à créatrice, pour en savoir plus sur son entreprise et sa vie de créatrice de lingerie.
Ses créations sont époustouflantes, chacune d'entre elles est un objet unique et orné qui fait sensation. Il y a ici un niveau de décadence et d'attention aux détails qui est rare, même parmi les marques de lingerie de luxe, des tissus luxueusement embellis aux franges de perles chatoyantes. La créatrice, a un œil exquis pour les tissus magnifiques et luxueux. La marque conçoit spécifiquement ses produits pour qu'ils épousent la forme de votre corps afin qu'ils soient suffisamment confortables pour être portés tout le temps. La mission de ses créatons est double : créer de la belle lingerie, et le faire avec le plus haut niveau de durabilité. Et pour cause, son expérience avec les plus grande marques de luxes dont sa collaboration avec le crazy horse pour qui elle a crée une collection de costumes et lingerie pour la redoute confirme ses choix de designs. Les modèles sont chics et minimaux. Ses pièces font un clin d'œil aux sous-vêtements vintage de la période 60’s 70’s, mais elle apporte une touche moderne unique à ses créations, une touche cabaret « showgirl » innovante.
Lorsque ‘elle entre à Esmod, elle choisit naturellement la spécialisation « lingerie ». Diplôme en poche, elle rejoint, ravie, Chantal Thomas comme première expérience professionnelle. Ensuite, elle a exprimé son talent en dessinant les collections pour La Redoute, Daniel Hechter ,Plein Sud Sun, fut directrice des collections chez DIM. Lejaby lui a confié ses tendances pendant 6 saisons. Elle a aussi signé les fameuses collections de lingerie du Crazy Horse.
Viennent ensuite des collaborations aussi prestigieuses que Léonard (balnéaire 2004), Etam , Paule Ka, et même Adidas, pour la collection de rugby du Stade Français ETE 2008. Etre au plus près du corps des femmes, accompagner chacune d’entre elle au quotidien, voilà le challenge que s’est fixée cette passionnée de mode. Perfectionniste, libre dans l’âme, surfeuse de tendances, elle souhaite que son style reflète
un savant dosage d’humour et de modernité, quelle que soit la marque pour laquelle elle s’investit en tant que styliste. Il y a beaucoup de choses qui se passent ici - beaucoup de techniques d'embellissement, beaucoup de silhouettes, beaucoup de types de tissus différents - mais c'est cohérent. On a l'impression que toutes ces pièces pourraient appartenir à la garde-robe de la même personne. Et oh, pour avoir cette garde-robe !
Je m'entretiens avec Sophie pour en savoir plus sur son inspiration, son processus de création et son parcours en mode à créatrice, pour en savoir plus sur son entreprise et sa vie de créatrice de lingerie.
Interview Sophie Malagola
Interview d'une créatrice de lingerie de luxe : Sophie Maragola justesse et élégance avec la créatrice lingerie. (c) Sarah Barreiros.
- Parlez-moi de votre processus de design et de création, qu’est-ce qui vous inspire ?
Je suis particulièrement inspirée par les tissus. J’adore découvrir de nouvelles collections de matières, les nouvelles technologies. C’est un vrai plaisir qui déclenche très vite des processus de création. De manière plus général, c’est assez difficile de mettre des mots sur ce qui m’inspire. Pour moi, tout est source d’inspiration, Je peux observer un look chez une personne qui ne va pas forcément être le mien, mais que je vais trouver très intéressant. L’art évidemment est une source inépuisable, les galeries de photos, les salons dans divers univers, je vais voir beaucoup d’expositions, de films. Par exemple le film Elvis de Baz Luhrmann, que j’ai adoré, montrait des décors , une ambiance, des costumes sublimes très inspirants. Ce mix de look ultra sophistiqué et très masculin m’a inspiré pour un vestiaire femme. Le vestiaire masculin est très intéressant, très juste, qui possède des matières nobles, des détails intemporels ; je le trouve totalement adapté pour la femme, j’aime cette dualité parfaitement illustré par Yves Saint-Laurent en autre .
- Une période dans le temps qui vous inspire ?
Les années 70 ,l’image de ma mère et de ses amies .Les films avec Romy Schneider, Delphine Seyrig, Stéphane Audran, les robes en mousseline, les chemisiers de soie, les tee-shirt et les pulls très près du corps, les cheveux un peu apprêtés , bouclés, le maquillage. C’est une mode féminine, sensuelle que j’aime beaucoup. Il y avait dans l’esprit une valorisation et une sublimation du corps de la femme. Les année 70 ont bousculé les codes, de nouvelles coupes et matières ont totalement dépoussiéré la mode. En revanche, pas de nostalgie. Dans un processus de création, on ne peut pas être nostalgique sinon on ne peut pas avancer. On s’inspire toujours, chaque créateur a une époque de prédilection, l’immense Karl Lagerfeld a fait admirablement évoluer Chanel sans trahir les classiques de la marque.
- En regardant vos créations, on peut s’apercevoir que tout est une question de détail, de chic, d’élégance, mais aussi de minimalisme. Quelle est pour vous la pièce la plus complexe que vous ayez créée ?
Je pense que le sens du détail indispensable. Tout compte surtout lorsque l’on travaille sur de petites pièces. Être perfectionniste, c’est la base de ce métier. On ne peut rien laisser au hasard ; c’est un peu le défaut des créatifs, toujours un peu « control freak » !! Mon style est assez épuré. J’aime les mélanges de matières inattendues, les transparences, la mise en valeur du corps ; le modèle le plus »inattendu » est certainement celui en cristal , j’ai eu envie de faire un vêtement bijoux. C’était un vrai bonheur de le réaliser. L’accueil de cette pièce a été fabuleux ! Il est vrai qu’il a été réalisé par un atelier de bijoux Parisien; il peut se porter sous une veste d’homme, sur un pull très fin, transparent, car il se réfère aux revues et c’est ce que je trouve intéressant. Encore aujourd’hui, il plaît, c’est une pièce intemporelle.
- Si votre création était une personne, comment la décririez-vous ?
Très difficile de répondre, j’espère que mes créations plaisent à des femmes très différentes qui se les approprient. De manière générale, l’allure est la clé ! J’aime les beaux vêtements qui mettent en valeur les femmes, leur personnalité, J’ai créé ma marque pour avoir une totale liberté de création.
- En-dehors d’avoir créé votre propre marque, vous avez travaillé avec Chantal Thomas, Lejaby, Daniel Hechter, Léonard, Paule Ka, et Adidas, DIM, Etam, vous avez créé des collections capsules pour la Redoute, Damart et pour le Crazy Horse. Que retiendrez-vous de ces expériences et une préférée en particulier ?
J’aime toujours travailler avec des marques, on entre dans leur univers et il faut trouver le bon mix entre l’identité de la marque et ce qu’elle souhaite que je lui apporte .Par exemple pour Damart, j’ai choisi le slogan « Froid moi jamais »pour le reproduire avec la même typo sur un tee-shirt tout simple en Thermolacty que la photo des années 80. Chez Etam, j’ai adoré travailler avec le Natalia Vodianova qui a un style très inspirant. Chez Hechter, chez Plein Sud, j’ai aimé cette liberté, c’était très joyeux, une belle émulation. Lorsque je travaille avec des marques, j’aime ce mélange de compétences, de point de vue artistique, mais aussi l’échange qui est pour moi dans ce métier une chose essentielle pour avancer au sein d’une équipe. Chaque expérience est enrichissante, professionnellement et humainement. La création des maillots de rugby du Stade Français fut très réjouissante !
Pour le Crazy Horse j’ai eu envie de travailler pour eux le jour où j’ai vu le spectacle que j’ai adoré ; j’aime le monde de la nuit, les revues, les cabarets, cet univers m’a toujours plu, à l’image les films des années 50.
Le plus compliqué était la distribution de la collection que j’avais créée. Et c’est avec La Redoute, qui a été un partenaire exceptionnel, que cette collection, très particulière a été conçue et vendue.
Les photos furent faîtes au Crazy Horse, avec une danseuse et là, en ouvrant la page du catalogue, on entrait dans le cabaret. C’est exactement le principe d’un partenariat réussi, ou tout est respecté. Il y avait l’exigence de mettre en valeur l’esprit et le style du cabaret, très sulfureux et très sexy, adapté a la clientèle et l’image de La Redoute La collection suggère et sublime le corps des femmes.
- Enfin, qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
La création, la possibilité de toujours être étonnée, d’avoir envie de rencontrer des gens, de découvrir des lieux, la curiosité toujours en éveil, c’est stimulant. Le monde de la mode va vite et on doit rester très enthousiaste pour l’avenir !
- Un dernier mot ?
Essayer de faire ce qu’on aime en étant libre suivre ses rêves.
Je suis particulièrement inspirée par les tissus. J’adore découvrir de nouvelles collections de matières, les nouvelles technologies. C’est un vrai plaisir qui déclenche très vite des processus de création. De manière plus général, c’est assez difficile de mettre des mots sur ce qui m’inspire. Pour moi, tout est source d’inspiration, Je peux observer un look chez une personne qui ne va pas forcément être le mien, mais que je vais trouver très intéressant. L’art évidemment est une source inépuisable, les galeries de photos, les salons dans divers univers, je vais voir beaucoup d’expositions, de films. Par exemple le film Elvis de Baz Luhrmann, que j’ai adoré, montrait des décors , une ambiance, des costumes sublimes très inspirants. Ce mix de look ultra sophistiqué et très masculin m’a inspiré pour un vestiaire femme. Le vestiaire masculin est très intéressant, très juste, qui possède des matières nobles, des détails intemporels ; je le trouve totalement adapté pour la femme, j’aime cette dualité parfaitement illustré par Yves Saint-Laurent en autre .
- Une période dans le temps qui vous inspire ?
Les années 70 ,l’image de ma mère et de ses amies .Les films avec Romy Schneider, Delphine Seyrig, Stéphane Audran, les robes en mousseline, les chemisiers de soie, les tee-shirt et les pulls très près du corps, les cheveux un peu apprêtés , bouclés, le maquillage. C’est une mode féminine, sensuelle que j’aime beaucoup. Il y avait dans l’esprit une valorisation et une sublimation du corps de la femme. Les année 70 ont bousculé les codes, de nouvelles coupes et matières ont totalement dépoussiéré la mode. En revanche, pas de nostalgie. Dans un processus de création, on ne peut pas être nostalgique sinon on ne peut pas avancer. On s’inspire toujours, chaque créateur a une époque de prédilection, l’immense Karl Lagerfeld a fait admirablement évoluer Chanel sans trahir les classiques de la marque.
- En regardant vos créations, on peut s’apercevoir que tout est une question de détail, de chic, d’élégance, mais aussi de minimalisme. Quelle est pour vous la pièce la plus complexe que vous ayez créée ?
Je pense que le sens du détail indispensable. Tout compte surtout lorsque l’on travaille sur de petites pièces. Être perfectionniste, c’est la base de ce métier. On ne peut rien laisser au hasard ; c’est un peu le défaut des créatifs, toujours un peu « control freak » !! Mon style est assez épuré. J’aime les mélanges de matières inattendues, les transparences, la mise en valeur du corps ; le modèle le plus »inattendu » est certainement celui en cristal , j’ai eu envie de faire un vêtement bijoux. C’était un vrai bonheur de le réaliser. L’accueil de cette pièce a été fabuleux ! Il est vrai qu’il a été réalisé par un atelier de bijoux Parisien; il peut se porter sous une veste d’homme, sur un pull très fin, transparent, car il se réfère aux revues et c’est ce que je trouve intéressant. Encore aujourd’hui, il plaît, c’est une pièce intemporelle.
- Si votre création était une personne, comment la décririez-vous ?
Très difficile de répondre, j’espère que mes créations plaisent à des femmes très différentes qui se les approprient. De manière générale, l’allure est la clé ! J’aime les beaux vêtements qui mettent en valeur les femmes, leur personnalité, J’ai créé ma marque pour avoir une totale liberté de création.
- En-dehors d’avoir créé votre propre marque, vous avez travaillé avec Chantal Thomas, Lejaby, Daniel Hechter, Léonard, Paule Ka, et Adidas, DIM, Etam, vous avez créé des collections capsules pour la Redoute, Damart et pour le Crazy Horse. Que retiendrez-vous de ces expériences et une préférée en particulier ?
J’aime toujours travailler avec des marques, on entre dans leur univers et il faut trouver le bon mix entre l’identité de la marque et ce qu’elle souhaite que je lui apporte .Par exemple pour Damart, j’ai choisi le slogan « Froid moi jamais »pour le reproduire avec la même typo sur un tee-shirt tout simple en Thermolacty que la photo des années 80. Chez Etam, j’ai adoré travailler avec le Natalia Vodianova qui a un style très inspirant. Chez Hechter, chez Plein Sud, j’ai aimé cette liberté, c’était très joyeux, une belle émulation. Lorsque je travaille avec des marques, j’aime ce mélange de compétences, de point de vue artistique, mais aussi l’échange qui est pour moi dans ce métier une chose essentielle pour avancer au sein d’une équipe. Chaque expérience est enrichissante, professionnellement et humainement. La création des maillots de rugby du Stade Français fut très réjouissante !
Pour le Crazy Horse j’ai eu envie de travailler pour eux le jour où j’ai vu le spectacle que j’ai adoré ; j’aime le monde de la nuit, les revues, les cabarets, cet univers m’a toujours plu, à l’image les films des années 50.
Le plus compliqué était la distribution de la collection que j’avais créée. Et c’est avec La Redoute, qui a été un partenaire exceptionnel, que cette collection, très particulière a été conçue et vendue.
Les photos furent faîtes au Crazy Horse, avec une danseuse et là, en ouvrant la page du catalogue, on entrait dans le cabaret. C’est exactement le principe d’un partenariat réussi, ou tout est respecté. Il y avait l’exigence de mettre en valeur l’esprit et le style du cabaret, très sulfureux et très sexy, adapté a la clientèle et l’image de La Redoute La collection suggère et sublime le corps des femmes.
- Enfin, qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
La création, la possibilité de toujours être étonnée, d’avoir envie de rencontrer des gens, de découvrir des lieux, la curiosité toujours en éveil, c’est stimulant. Le monde de la mode va vite et on doit rester très enthousiaste pour l’avenir !
- Un dernier mot ?
Essayer de faire ce qu’on aime en étant libre suivre ses rêves.