Cabine d'avion. Photo (c) Mathieu Marquer.
Invoquant un risque d'attentats "terroristes", l’administration Trump a annoncé, le 21 mars 2017, l'interdiction d’embarquer avec des tablettes et des ordinateurs portables en cabine, sur tous les vols de neuf compagnies aériennes en provenance de Jordanie, Égypte, de Turquie, d'Arabie saoudite, du Koweït, du Qatar, des Émirats arabes unis et du Maroc. Londres a suivi son allié américain en interdisant également les ordinateurs portables et tablettes en cabine sur les vols de 14 compagnies aériennes en provenance du Liban, de Jordanie, d’Égypte, de Tunisie, d'Arabie saoudite et de Turquie.
Certaines compagnies aériennes ont protesté, notamment Turkish Airlines. Ankara a demandé à Washington de revenir sur cette interdiction pour les avions de Turkish Airlines, a annoncé le même jour le ministre turc des Transports, Ahmet Arslan.
Des médias américains ont livré, au lendemain de l'annonce, des précisions sur la menace de risque d'attentats "terroristes" derrière cette décision. D'après CNN, citant un cadre de l'administration Trump, cette décision serait liée à une menace émanant d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), la branche du groupe jihadiste au Yémen. La chaîne ABC cite une source proche du renseignement américain selon laquelle la menace viendrait de membres de l'organisation État islamique.
Les neuf compagnies aériennes concernées (Royal Jordanian, EgyptAir, Turkish Airlines, Saudi Airlines, Kuwait Airways, Royal Air Maroc, Qatar Airways, Emirates et Etihad Airways) assurant des vols directs vers les États-Unis doivent depuis le 25 mars 2017 interdire à leurs passagers d'embarquer avec des appareils électroniques plus gros qu'un téléphone. "Ordinateurs portables, tablettes, consoles de jeux, liseuses, lecteurs de DVD, appareils photos, devront être placés dans les bagages en soute des avions", ont annoncé les autorités américaines. La France et le Canada ont indiqué qu'ils réfléchissaient à des mesures identiques. Berlin les a de son côté écartées pour l'instant.
Les autorités américaines n'ont donné aucune échéance à l'interdiction qui, par ailleurs, ne vise aucun transporteur américain. De plus, si ces mesures ne sont pas mises en œuvre, les compagnies aériennes concernées pourraient perdre leurs droits de voler vers les États-Unis. Cette décision s'inscrit dans un contexte de resserrement des contrôles aux frontières des États-Unis et, plus généralement, de la politique américaine en matière d'immigration depuis l'entrée en fonction de Donald Trump.
Certaines compagnies aériennes ont protesté, notamment Turkish Airlines. Ankara a demandé à Washington de revenir sur cette interdiction pour les avions de Turkish Airlines, a annoncé le même jour le ministre turc des Transports, Ahmet Arslan.
Des médias américains ont livré, au lendemain de l'annonce, des précisions sur la menace de risque d'attentats "terroristes" derrière cette décision. D'après CNN, citant un cadre de l'administration Trump, cette décision serait liée à une menace émanant d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), la branche du groupe jihadiste au Yémen. La chaîne ABC cite une source proche du renseignement américain selon laquelle la menace viendrait de membres de l'organisation État islamique.
Les neuf compagnies aériennes concernées (Royal Jordanian, EgyptAir, Turkish Airlines, Saudi Airlines, Kuwait Airways, Royal Air Maroc, Qatar Airways, Emirates et Etihad Airways) assurant des vols directs vers les États-Unis doivent depuis le 25 mars 2017 interdire à leurs passagers d'embarquer avec des appareils électroniques plus gros qu'un téléphone. "Ordinateurs portables, tablettes, consoles de jeux, liseuses, lecteurs de DVD, appareils photos, devront être placés dans les bagages en soute des avions", ont annoncé les autorités américaines. La France et le Canada ont indiqué qu'ils réfléchissaient à des mesures identiques. Berlin les a de son côté écartées pour l'instant.
Les autorités américaines n'ont donné aucune échéance à l'interdiction qui, par ailleurs, ne vise aucun transporteur américain. De plus, si ces mesures ne sont pas mises en œuvre, les compagnies aériennes concernées pourraient perdre leurs droits de voler vers les États-Unis. Cette décision s'inscrit dans un contexte de resserrement des contrôles aux frontières des États-Unis et, plus généralement, de la politique américaine en matière d'immigration depuis l'entrée en fonction de Donald Trump.