Le samedi 15 août 2015 a marqué le dixième anniversaire de l'accord de paix qui a annoncé la fin du conflit en Aceh. Mais malgré les promesses des gouvernements indonésiens successifs, les victimes sont toujours abandonnées à leur sort, tandis que les autorités ne semblent pas prêtes à se pencher sur les crimes commis dans le passé.
"C'est une décennie perdue pour un trop grand nombre de personnes touchées par le conflit en Aceh. Même si la violence a cessé, les autorités indonésiennes ont presque entièrement manqué à leur obligation de dire la vérité, de rendre justice et d'apporter des réparations complètes à des dizaines de milliers de victimes et aux membres de leur famille. Le 10e anniversaire de la fin du conflit doit être le point de départ de réels efforts en vue de régler ces problèmes. Les autorités indonésiennes ne peuvent pas continuer à se dérober à leurs responsabilités, car cela ne fait que prolonger les souffrances en Aceh", a déclaré Josef Benedict, directeur des campagnes du programme Asie du Sud-Est d’Amnesty International.
Entre 10 000 et 30 000 personnes, dont de nombreux civils, ont été tuées pendant ce conflit, qui a opposé pendant des dizaines d'années les forces du gouvernement indonésien et le Mouvement pour l'Aceh libre (GAM).
"C'est une décennie perdue pour un trop grand nombre de personnes touchées par le conflit en Aceh. Même si la violence a cessé, les autorités indonésiennes ont presque entièrement manqué à leur obligation de dire la vérité, de rendre justice et d'apporter des réparations complètes à des dizaines de milliers de victimes et aux membres de leur famille. Le 10e anniversaire de la fin du conflit doit être le point de départ de réels efforts en vue de régler ces problèmes. Les autorités indonésiennes ne peuvent pas continuer à se dérober à leurs responsabilités, car cela ne fait que prolonger les souffrances en Aceh", a déclaré Josef Benedict, directeur des campagnes du programme Asie du Sud-Est d’Amnesty International.
Entre 10 000 et 30 000 personnes, dont de nombreux civils, ont été tuées pendant ce conflit, qui a opposé pendant des dizaines d'années les forces du gouvernement indonésien et le Mouvement pour l'Aceh libre (GAM).