Ce document, intitulé "Time to Face the Past", revient sur l'échec des autorités locales et centrales dans leur mission consistant à établir la vérité sur ce qui s'est passé pendant les années de violence ayant fait entre 10.000 et 30.000 morts, parmi lesquels de nombreux civils. Beaucoup de ceux qui ont vu leur vie détruite par le conflit continuent à souffrir terriblement.
"L'incapacité ou la réticence du gouvernement indonésien à faire en sorte que les victimes et familles de victimes aient véritablement accès à la vérité, à la justice et à des réparations cause d'immenses souffrances à la population de l'Aceh aujourd'hui. Des parents de victimes ne savent toujours pas ce qui est advenu de leurs proches ayant "disparu" et éprouvent des difficultés à faire face tandis que les responsables restent en liberté. Cette situation alimente le ressentiment et risque de faire le lit d'un futur retour à la violence", a déclaré Isabelle Arradon, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
Ce conflit, qui a opposé le Mouvement pour l'Aceh libre (GAM) et le gouvernement indonésien, a débuté en 1976, et a connu son paroxysme durant des opérations militaires ayant duré de 1989 jusqu'à la signature d'un accord de paix en 2005. La population de l'Aceh, une région située dans le nord de l'île indonésienne de Sumatra, a payé un lourd tribut au conflit.
Amnesty International et d'autres groupes de défense des droits humains ont recensé toute une série de crimes commis par des membres des forces de sécurité et leurs auxiliaires contre la population civile, notamment des homicides illégaux, des disparitions forcées et des actes de torture. Les violations des droits humains perpétrées par le GAM ont inclus des prises d'otages et des homicides ciblés de personnes soupçonnées d'entretenir des liens avec le gouvernement. Un grand nombre de ces atteintes aux droits humains constituent des crimes de droit international, dont de possibles crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Aux termes du droit international, l'Indonésie est tenue d'enquêter sur ces crimes et, lorsque suffisamment de preuves sont réunies, de poursuivre les suspects conformément aux normes internationales en matière d'équité des procès.
"L'incapacité ou la réticence du gouvernement indonésien à faire en sorte que les victimes et familles de victimes aient véritablement accès à la vérité, à la justice et à des réparations cause d'immenses souffrances à la population de l'Aceh aujourd'hui. Des parents de victimes ne savent toujours pas ce qui est advenu de leurs proches ayant "disparu" et éprouvent des difficultés à faire face tandis que les responsables restent en liberté. Cette situation alimente le ressentiment et risque de faire le lit d'un futur retour à la violence", a déclaré Isabelle Arradon, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
Ce conflit, qui a opposé le Mouvement pour l'Aceh libre (GAM) et le gouvernement indonésien, a débuté en 1976, et a connu son paroxysme durant des opérations militaires ayant duré de 1989 jusqu'à la signature d'un accord de paix en 2005. La population de l'Aceh, une région située dans le nord de l'île indonésienne de Sumatra, a payé un lourd tribut au conflit.
Amnesty International et d'autres groupes de défense des droits humains ont recensé toute une série de crimes commis par des membres des forces de sécurité et leurs auxiliaires contre la population civile, notamment des homicides illégaux, des disparitions forcées et des actes de torture. Les violations des droits humains perpétrées par le GAM ont inclus des prises d'otages et des homicides ciblés de personnes soupçonnées d'entretenir des liens avec le gouvernement. Un grand nombre de ces atteintes aux droits humains constituent des crimes de droit international, dont de possibles crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Aux termes du droit international, l'Indonésie est tenue d'enquêter sur ces crimes et, lorsque suffisamment de preuves sont réunies, de poursuivre les suspects conformément aux normes internationales en matière d'équité des procès.