Le procureur général indonésien a confirmé que les condamnations à mort de 11 détenus déclarés coupables de trafic de stupéfiants et de meurtre seraient appliquées de façon imminente. Il s’agit d’Indonésiens et d’étrangers.
"Le président Widodo tente manifestement de montrer son intransigeance envers la criminalité, mais il n’a jamais été prouvé que la peine capitale avait un effet plus dissuasif que les autres sanctions. Il devrait plutôt veiller à ce que le système judiciaire soit à même de prévenir les crimes, de les identifier et de garantir l’équité des procès. Il faut immédiatement mettre fin à ces homicides. En respectant les droits humains et en adoptant une stratégie de lutte contre la criminalité plus efficace, le président Widodo montrerait véritablement la voie à suivre", a déclaré Richard Bennett, directeur du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.
Le gouvernement indonésien a exécuté six personnes le 19 janvier, et a indiqué qu’il comptait mettre 14 autres personnes à mort cette année. Le gouvernement a rejeté d’emblée tous les recours en grâce des condamnés à mort. Cela signifie qu’ils n’ont pas pu obtenir de véritable réexamen de leur affaire, alors que ce droit est garanti par le droit international comme le droit indonésien.
"Le président Widodo tente manifestement de montrer son intransigeance envers la criminalité, mais il n’a jamais été prouvé que la peine capitale avait un effet plus dissuasif que les autres sanctions. Il devrait plutôt veiller à ce que le système judiciaire soit à même de prévenir les crimes, de les identifier et de garantir l’équité des procès. Il faut immédiatement mettre fin à ces homicides. En respectant les droits humains et en adoptant une stratégie de lutte contre la criminalité plus efficace, le président Widodo montrerait véritablement la voie à suivre", a déclaré Richard Bennett, directeur du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.
Le gouvernement indonésien a exécuté six personnes le 19 janvier, et a indiqué qu’il comptait mettre 14 autres personnes à mort cette année. Le gouvernement a rejeté d’emblée tous les recours en grâce des condamnés à mort. Cela signifie qu’ils n’ont pas pu obtenir de véritable réexamen de leur affaire, alors que ce droit est garanti par le droit international comme le droit indonésien.