Dans la nuit du 14 au 15 février, Adami Wilson, un ressortissant malawien de 48 ans qui avait été condamné pour trafic de stupéfiants en 2004, a été fusillé par un peloton d'exécution à Djakarta. Il s'agit de la première exécution en Indonésie depuis novembre 2008.
Adami Wilson avait été déclaré coupable d'avoir passé en contrebande un kilogramme d'héroïne en 2004 à Tangerang, dans la province de Banten.
Le procureur général de l'Indonésie, Basrief Arief, a déclaré que les autorités prévoyaient d'exécuter au moins neuf autres condamnés à mort en 2013.
"C'est tout à fait scandaleux. Amnesty International s'oppose à la peine de mort en toutes circonstances, mais la longue période durant laquelle l'Indonésie n'a procédé à aucune exécution et le fait que le gouvernement ait annoncé qu'il comptait mettre d'autres personnes à mort rend la situation encore plus choquante", a dénoncé Papang Hidayat, spécialiste de l'Indonésie au sein d'Amnesty International.
Selon les estimations, 130 personnes seraient sous le coup d'une condamnation à mort en Indonésie, plus de la moitié pour trafic de stupéfiants. Beaucoup sont des ressortissants étrangers.
Adami Wilson avait été déclaré coupable d'avoir passé en contrebande un kilogramme d'héroïne en 2004 à Tangerang, dans la province de Banten.
Le procureur général de l'Indonésie, Basrief Arief, a déclaré que les autorités prévoyaient d'exécuter au moins neuf autres condamnés à mort en 2013.
"C'est tout à fait scandaleux. Amnesty International s'oppose à la peine de mort en toutes circonstances, mais la longue période durant laquelle l'Indonésie n'a procédé à aucune exécution et le fait que le gouvernement ait annoncé qu'il comptait mettre d'autres personnes à mort rend la situation encore plus choquante", a dénoncé Papang Hidayat, spécialiste de l'Indonésie au sein d'Amnesty International.
Selon les estimations, 130 personnes seraient sous le coup d'une condamnation à mort en Indonésie, plus de la moitié pour trafic de stupéfiants. Beaucoup sont des ressortissants étrangers.