Mardi 19 juillet, la Haute cour d'Orissa a confirmé la décision rendue par le gouvernement indien en août 2010, et rejeté le projet de Vedanta Aluminium de multiplier par six la capacité de la raffinerie de Lanjigarh, après avoir conclu que ce projet bafouait les lois indiennes relatives à l'environnement.
Vedanta Aluminium avait fait appel de la décision du ministère indien de l'Environnement et des Forêts devant la Haute cour en novembre 2010.
"Cette décision est extrêmement importante pour les populations locales, qui luttent pour barrer la route à ce projet d'extension", a indiqué Madhu Malhotra, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
La raffinerie, qui fonctionne depuis quatre ans, ne respecte pas les normes nationales et internationales approuvées en termes d'impact sur l'environnement, la société et les droits humains. Les autorités doivent ordonner le nettoyage immédiat de la zone et surveiller l'état de santé des populations locales.
"Le ministère de l'Environnement et des Forêts doit également procéder à un audit indépendant pour établir si la gestion du réservoir à boues rouges de près de 28 hectares de la raffinerie, dans lequel deux fuites ont été signalées en avril et en mai, est conforme aux lois indiennes relatives à la protection de l'environnement et aux normes internationales".
Les habitants des 12 villages qui vivent dans l'ombre de la gigantesque raffinerie - pour la plupart des groupes adivasis (aborigènes) majhis kondhs et des dalits (opprimés) qui vivent de l'agriculture - font depuis longtemps campagne contre son extension, avançant qu'elle ne ferait qu'ajouter à la pollution de leurs terres et de leur eau.
Le ministère de l'Environnement et des Forêts a rejeté le projet d'extension le 24 août 2010. Il a également rejeté un projet d'exploitation minière de bauxite dans les collines de Niyamgiri, près de Lanjigarh, soumis par Sterlite India, une autre filiale de la société Vedanta Resources, et l'entreprise minière d'État Orissa Mining Corporation. Il a conclu que ce projet bafouerait les lois relatives à l'environnement et aux forêts, ainsi que les droits humains des adivasis, notamment des Dongrias Kondhs.
Sterlite India et Orissa Mining Corporation ont fait appel de cette décision. Leurs recours sont en instance devant le Tribunal vert national et la Cour suprême.
Vedanta Aluminium avait fait appel de la décision du ministère indien de l'Environnement et des Forêts devant la Haute cour en novembre 2010.
"Cette décision est extrêmement importante pour les populations locales, qui luttent pour barrer la route à ce projet d'extension", a indiqué Madhu Malhotra, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
La raffinerie, qui fonctionne depuis quatre ans, ne respecte pas les normes nationales et internationales approuvées en termes d'impact sur l'environnement, la société et les droits humains. Les autorités doivent ordonner le nettoyage immédiat de la zone et surveiller l'état de santé des populations locales.
"Le ministère de l'Environnement et des Forêts doit également procéder à un audit indépendant pour établir si la gestion du réservoir à boues rouges de près de 28 hectares de la raffinerie, dans lequel deux fuites ont été signalées en avril et en mai, est conforme aux lois indiennes relatives à la protection de l'environnement et aux normes internationales".
Les habitants des 12 villages qui vivent dans l'ombre de la gigantesque raffinerie - pour la plupart des groupes adivasis (aborigènes) majhis kondhs et des dalits (opprimés) qui vivent de l'agriculture - font depuis longtemps campagne contre son extension, avançant qu'elle ne ferait qu'ajouter à la pollution de leurs terres et de leur eau.
Le ministère de l'Environnement et des Forêts a rejeté le projet d'extension le 24 août 2010. Il a également rejeté un projet d'exploitation minière de bauxite dans les collines de Niyamgiri, près de Lanjigarh, soumis par Sterlite India, une autre filiale de la société Vedanta Resources, et l'entreprise minière d'État Orissa Mining Corporation. Il a conclu que ce projet bafouerait les lois relatives à l'environnement et aux forêts, ainsi que les droits humains des adivasis, notamment des Dongrias Kondhs.
Sterlite India et Orissa Mining Corporation ont fait appel de cette décision. Leurs recours sont en instance devant le Tribunal vert national et la Cour suprême.