Entre amertume et douceur
Shamshad Akhtar, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Secrétaire exécutif de la CESAP (à gauche) et Aynul Hasan, Directeur par intérim de la Division de politiques macroéconomiques et de développement (MPDD). Photo (c) DR
Alors que le cours actuel du baril de pétrole est en-dessous de 50 USD, une analyse du potentiel impact d’un maintien du cours du pétrole en-dessous de 70 USD est réalisée et conclue que cette situation aurait des effets positifs sur la croissance économique, de l’ordre de 30-50 points de base dans des pays tels que la Corée, les Philippines, Singapore et la Thaïlande. En outre, la chute du prix du pétrole pourrait contribuer à une baisse des pressions inflationnistes en Chine, aux Philippines et en Thaïlande, de l’ordre de 50-60 points de base. Le scénario présenté par les Nations Unies suggère aussi que la croissance économique de la Fédération de Russie devrait être particulièrement affectée ainsi que plusieurs pays producteurs de produits hydrocarbures tels que l’Azerbaïdjan, l’Iran, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan.
Régionalisation de l’impact
La CESAP prévoit que la situation fragile de la Fédération de Russie devrait affecter les pays de la région Asie centrale à travers le canal de l’envoi des fonds des migrants. Il est estimé qu’au moins 1,7 milliards de USD ne seront pas envoyés au Tadjikistan, Kirghizstan, en Arménie, Azerbaïdjan et au Kazakhstan. Cette situation est d’autant plus alarmante qu’au Tadjikistan et Kirghizstan, au moins de 37% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté et que les travailleurs migrants en Russie occupent très souvent des emplois peu décents.
Pour l’ensemble de la région, le taux de croissance est projeté à 5,8% en 2015, en légère progression de 20 points de base par rapport à 2014 et il est anticipé que le taux d’inflation de la région restera à un niveau modeste de 3,7% en 2015. Plusieurs économies devraient bénéficier de l’amélioration du climat des affaires au niveau national tandis que les économies dépendant fortement des exportations devraient être affectées par la modeste croissance économique observée au niveau mondial. En outre, la Fédération de Russie devrait être sous pression importante à cause des sanctions économiques imposées par les États-Unis d’Amérique et l’Union Européenne alors que l’Iran devrait bénéficier d’un allègement des sanctions.
Selon la CESAP, en plus de réformes mentionnées ci-dessus, la chute des prix du pétrole serait une opportunité pour les pays importateurs de réduire les subventions aux prix des carburants et d’engager des réformes dans ce domaine tarifaire. A ce sujet, Shamshad Akhtar, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Secrétaire exécutif de la CESAP, a souligné pendant la cérémonie de lancement du rapport que "La réduction des subventions pourrait aider à augmenter les ressources financières publiques pour les investissements productifs dans la région et pourrait contribuer au financement du développement durable". Les prochains rapports nous informeront du suivi et de la mise en œuvre des conclusions de celui-ci. Les prochains rendez-vous sont pris pour avril et décembre l’année en cours.
Pour l’ensemble de la région, le taux de croissance est projeté à 5,8% en 2015, en légère progression de 20 points de base par rapport à 2014 et il est anticipé que le taux d’inflation de la région restera à un niveau modeste de 3,7% en 2015. Plusieurs économies devraient bénéficier de l’amélioration du climat des affaires au niveau national tandis que les économies dépendant fortement des exportations devraient être affectées par la modeste croissance économique observée au niveau mondial. En outre, la Fédération de Russie devrait être sous pression importante à cause des sanctions économiques imposées par les États-Unis d’Amérique et l’Union Européenne alors que l’Iran devrait bénéficier d’un allègement des sanctions.
Selon la CESAP, en plus de réformes mentionnées ci-dessus, la chute des prix du pétrole serait une opportunité pour les pays importateurs de réduire les subventions aux prix des carburants et d’engager des réformes dans ce domaine tarifaire. A ce sujet, Shamshad Akhtar, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Secrétaire exécutif de la CESAP, a souligné pendant la cérémonie de lancement du rapport que "La réduction des subventions pourrait aider à augmenter les ressources financières publiques pour les investissements productifs dans la région et pourrait contribuer au financement du développement durable". Les prochains rapports nous informeront du suivi et de la mise en œuvre des conclusions de celui-ci. Les prochains rendez-vous sont pris pour avril et décembre l’année en cours.