Des représentants du mouvement pour la sécurité et la sauvegarde de la planète devant l'ambassade du Japon à Paris (c) MSSP
Plus d'un million de litres d'eau radioactives soit l'équivalent du volume de 500 bassins de piscines olympiques, issues de la catastrophe nucléaire de Fukushima en mars 2011, attend d'être rejeté dans l'océan Pacifique.
Alors que se tient en ce moment le G7 à Hiroshima, ville nucléaire martyre de la Seconde Guerre mondiale, le symbole ne pouvait pas être plus fort. Le monde occidental lutte au côté de l'Ukraine afin qu’elle et l’Europe ne soit pas victime d’une arme nucléaire dans le conflit qui l’oppose à la Russie. Il se réunit sciemment à Hiroshima pour rappeler l'horreur des destructions nucléaires et oublie un autre combat, celui de l'écologie. Un autre combat auquel par son passé l'Ukraine ne peut être indifférente. Ce pays a vécu la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986 et 37 ans, nous ne connaissons pas encore complètement les répercussions sur les populations et la biodiversité.
En effet, les conséquences du rejet de ces eaux contaminées sur l'écosystème marin pourraient être tout aussi catastrophiques. L'économie de la pêche sera touchée avec des effets sur la chaîne alimentaire marine, et celle du tourisme dépendent de ces ressources, sans parler des répercussions que nous ne pouvons connaitre encore aujourd'hui. De nombreux pays voisins au minimum sont concernés : en plus du Japon, les îles françaises, les pays insulaires du Pacifique, les États-Unis, la Corée, Taïwan, la Chine et les Philippines. La liste n'est malheureusement pas exhaustive.
C'est l'occasion de relever un nouveau défi qui ne concerne pas seulement le Japon mais tous les pays qui détiennent des centrales nucléaires.
Que faire des eaux et des déchets radioactifs ? Les grandes puissances ont une responsabilité morale à gérer ces déchets, quels qu'ils soient, pour préserver la santé des populations. Le stockage de ces eaux contient en soit des défis techniques et financiers importants que les pays détenteurs de centrales nucléaires doivent apprendre à maitriser.
L'expérience du Japon et de l'Ukraine pourrait faire d'eux des leaders pour montrer l'exemple. Certes l'Ukraine aujourd'hui à d'autres préoccupations mais le Japon pourrait quant à lui prendre la tête, grâce à sa technologie, ses moyens financiers et autres, d'un mouvement exemplaire en matière de gestion des déchets nucléaires.
Rappelons que cette lettre a été initiée par le Mouvement pour la sécurité et la sauvegarde dont le président est Geoffroy Gerdi et qu'elle a été signée par Michel Taub, fondateur et directeur de la publication d'Opinion internationale, Georges Baranton, maire-adjoint de Bavilliers en charge de l'environnement, par Mathis Viguier, directeur d'hôpital et responsable départementale des jeunes Républicains, par Aimé Kaniki, journaliste et par Radouan Kourak, journaliste et producteur.
Alors que se tient en ce moment le G7 à Hiroshima, ville nucléaire martyre de la Seconde Guerre mondiale, le symbole ne pouvait pas être plus fort. Le monde occidental lutte au côté de l'Ukraine afin qu’elle et l’Europe ne soit pas victime d’une arme nucléaire dans le conflit qui l’oppose à la Russie. Il se réunit sciemment à Hiroshima pour rappeler l'horreur des destructions nucléaires et oublie un autre combat, celui de l'écologie. Un autre combat auquel par son passé l'Ukraine ne peut être indifférente. Ce pays a vécu la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986 et 37 ans, nous ne connaissons pas encore complètement les répercussions sur les populations et la biodiversité.
En effet, les conséquences du rejet de ces eaux contaminées sur l'écosystème marin pourraient être tout aussi catastrophiques. L'économie de la pêche sera touchée avec des effets sur la chaîne alimentaire marine, et celle du tourisme dépendent de ces ressources, sans parler des répercussions que nous ne pouvons connaitre encore aujourd'hui. De nombreux pays voisins au minimum sont concernés : en plus du Japon, les îles françaises, les pays insulaires du Pacifique, les États-Unis, la Corée, Taïwan, la Chine et les Philippines. La liste n'est malheureusement pas exhaustive.
C'est l'occasion de relever un nouveau défi qui ne concerne pas seulement le Japon mais tous les pays qui détiennent des centrales nucléaires.
Que faire des eaux et des déchets radioactifs ? Les grandes puissances ont une responsabilité morale à gérer ces déchets, quels qu'ils soient, pour préserver la santé des populations. Le stockage de ces eaux contient en soit des défis techniques et financiers importants que les pays détenteurs de centrales nucléaires doivent apprendre à maitriser.
L'expérience du Japon et de l'Ukraine pourrait faire d'eux des leaders pour montrer l'exemple. Certes l'Ukraine aujourd'hui à d'autres préoccupations mais le Japon pourrait quant à lui prendre la tête, grâce à sa technologie, ses moyens financiers et autres, d'un mouvement exemplaire en matière de gestion des déchets nucléaires.
Rappelons que cette lettre a été initiée par le Mouvement pour la sécurité et la sauvegarde dont le président est Geoffroy Gerdi et qu'elle a été signée par Michel Taub, fondateur et directeur de la publication d'Opinion internationale, Georges Baranton, maire-adjoint de Bavilliers en charge de l'environnement, par Mathis Viguier, directeur d'hôpital et responsable départementale des jeunes Républicains, par Aimé Kaniki, journaliste et par Radouan Kourak, journaliste et producteur.
Geoffroy Gerdi président du Mouvement pour la Sécurité et la Sauvegarde de la planète (c) DR
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