Immigration africaine: Ils sont venus d’ailleurs, ils cherchent la tranquillité


Par Rédigé le 26/04/2015 (dernière modification le 25/04/2015)

Des morts à perte de vue. 800, il y a quelques semaines près des côtes libyennes et 366 en 2013 sur les bords de l’ile de Lampedusa en Italie. La tragédie continue. Macabre scénario qui interpelle la communauté internationale et pourtant les solutions sont balbutiantes. Loin de s’attaquer aux vraies raisons de cet exode, le traumatisme des populations est ignoré.


Le silence accusateur des dirigeants africains

Illustration. Photo libre de droits.
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L’immigration est en phase de devenir depuis quelques années un fléau en Europe. Les populations environnantes comme celle de l’île de Lampedusa sont de plus en plus ébranlées par le spectacle morbide des corps sans vie. Ce sont des hommes, des femmes et même des enfants qui, comme tout le monde, rêvent d’un lendemain paisible. Hélas, cette démolisseuse impétueuse qu’est la mer ne leur donne aucune échappatoire. Ils sont broyés quasiment tous les jours.

A l’indifférence coupable, des chefs d’État des migrants. Un silence accusateur qui interpelle le mutisme des dirigeants africains. Que font-ils pour aider leurs populations? Rien...

Les Nigérians, les Somaliens, les Érythréens et quelques ressortissants de pays d’Afrique de l’ouest sont concernés. L’Afrique, ce riche continent sous sa sempiternelle perfusion n’aura son salut que par la bravoure de sa dynamique jeunesse. Mais qu’attendre de cette jeunesse laissée pour compte, affamée, brimée par les dirigeants et les querelles politiciennes?



L’immigration est l’affaire de tous

Vivre en Europe est extrêmement difficile, les migrants, dans leur majorité, le savent. Dans leur conscience collective, aucun pays européen ne détient le "trésor d’Ali baba" ou serait l’Eldorado.
Vivre en Europe est fatigant et éprouvant pour de multiples raisons. A la barrière linguistique, environnementale, climatique et alimentaire, s’ajoute la crise qui frappe également le vieux continent.
Population taillable ou corvéable, les migrants sont les marginaux de notre ère qui ne trouvent pas toujours le bonheur rêvé.

La solution à cette migration massive n’est pas de construire des structures adéquates pour les recevoir ou encore moins une pléthore de patrouille pour surveiller la Méditerranée, il faudrait garantir une stabilité politique et économique pérenne. Et l’Europe peut y parvenir en agissant solidement avec les pays concernés. Les aides financières, militaires et structurelles des organisations internationales permettront de rejeter toutes formes de dictature.

Les dirigeants africains doivent être au cœur de ce processus pour envisager d'endiguer cette migration.







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