Une météorologie de pointe et une pointe d'imprévisibilité
Les alertes du 09/03/15 par le centre météorologique de Saint-Denis
Le préfet de la Réunion a décidé de fermer les écoles de l'est et du nord de l'île, s'appuyant sur les prévisions du centre météorologique de St Denis quant à une relative dangerosité liée au système dépressionnaire dans ces deux secteurs. La Réunion, grande de 2512 km2 est dotée d'un ensemble prévisionnaire sectorisant de plus en plus précisément les intempéries, et permettant à la préfecture de maintenir autant que possible un fonctionnement "normal" de l'économie. Il s'agit de ne pas mettre dans le même panier en cette saison cyclonique - hormis les météores conséquents ne laissant aucun doute -, pluies normales, pluviométrie très importante, dépressions à prendre au sérieux, et dépressions sans conséquences. S'y adapte un système d'alerte proportionnellement complexe, déclenchant des plans d'interventions différents.
Le matin du lundi 9 mars, jour du passage de la dépression Haliba, les écoles du sud de l'île étaient donc ouvertes, mais seulement celles d'une partie de ce secteur. La préfecture, laissant le choix aux communes de procéder à leur fermeture si elles le jugeaient nécessaire, et en l'absence de réaction de quelques-unes d'entre elles, s'est résolue à émettre un avis de fermeture de toutes les écoles de l'île... à midi. Après un trajet jusqu'à l'école, un déjeuner à 10h30, les enfants sont ainsi retournés chez eux le plus rapidement possible. "Ils auraient pu le décider ce matin! Ça ne ressemble à rien! Comment faire, quand on travaille, pour se déplacer si brutalement?", s'indigne cette maman d'une petite école de Saint-Pierre venue chercher son fils en catastrophe. Pression atmosphérique, pression politique, pression de la population: qu'est-ce qui décide de la pertinence d'une alerte lorsqu'un phénomène comme celui-ci traverse l'île? La préfecture a préféré reconnaître cette fois la part d'imprévisibilité et prévenir les éventuels risques collatéraux du système dépressionnaire, se référant à une procédure dès lors plus traditionnelle de mise en alerte de l'ensemble de l'île.
A quand les prévisions par circonscription?
Le matin du lundi 9 mars, jour du passage de la dépression Haliba, les écoles du sud de l'île étaient donc ouvertes, mais seulement celles d'une partie de ce secteur. La préfecture, laissant le choix aux communes de procéder à leur fermeture si elles le jugeaient nécessaire, et en l'absence de réaction de quelques-unes d'entre elles, s'est résolue à émettre un avis de fermeture de toutes les écoles de l'île... à midi. Après un trajet jusqu'à l'école, un déjeuner à 10h30, les enfants sont ainsi retournés chez eux le plus rapidement possible. "Ils auraient pu le décider ce matin! Ça ne ressemble à rien! Comment faire, quand on travaille, pour se déplacer si brutalement?", s'indigne cette maman d'une petite école de Saint-Pierre venue chercher son fils en catastrophe. Pression atmosphérique, pression politique, pression de la population: qu'est-ce qui décide de la pertinence d'une alerte lorsqu'un phénomène comme celui-ci traverse l'île? La préfecture a préféré reconnaître cette fois la part d'imprévisibilité et prévenir les éventuels risques collatéraux du système dépressionnaire, se référant à une procédure dès lors plus traditionnelle de mise en alerte de l'ensemble de l'île.
A quand les prévisions par circonscription?