L'équipage d'Apollo 11 : Neil Armstrong, Michael Collins, Edwin E. Aldrin. Photo (c) NASA Human Space Flight Gallery
C’est avant tout une question de fierté. Nous sommes en période de guerre froide : deux super puissances s’affrontent, l'Union soviétique et les Etats-Unis. Tout est sujet à compétition, y compris la conquête spatiale. Les Russes ont remporté la première manche en envoyant le premier homme dans l’espace. Youri Gagarine a effectué un vol en orbite autour de la planète Terre, le 12 avril 1961. Les USA mettront tout en œuvre pour gagner la seconde manche : faire marcher un homme sur la Lune.
Tout commence par une déclaration. Le 25 mai 1961, à peine un mois après l’exploit russe, le président Kennedy annonce la mise en place d’un plan américain de conquête spatiale. Objectif : envoyer des astronautes américains sur la Lune d'ici la fin de la décennie. Le programme spatial de la NASA, baptisé "Apollo", est né.
Les moyens déployés sont colossaux. Chaque année, 6 milliards de dollars sont consacrés aux recherches et 400 000 salariés sont spécialement affectés à cette mission. Le 27 janvier 1967, une répétition au sol a lieu pour tester le premier vol habité. À la suite d’un problème technique, les trois astronautes présents à bord d’Apollo 1 périssent dans l’incendie du module de commande. Cet accident nécessite des études supplémentaires et retarde le projet initial de 21 mois. La fin de la décennie approche, mettant une pression de plus en plus forte sur le personnel américain, qui s’inquiète aussi de l’avancement d'un projet soviétique similaire.
Les Etats-Unis mettent les bouchées double. Le matériel est d’abord testé lors de vols inhabités. Puis des astronautes sont à nouveau envoyés dans l’espace lors de quatre vols réalisés entre le 11 octobre 1968 et le 26 mai 1969. Tout se déroule sans incident. Apollo 10, lancé le 18 mai 1969, semble même en capacité d’atterrir sur le sol lunaire. Mais la NASA préfère encore s’offrir une dernière répétition, d’autant plus que les services secrets croient savoir que les Russes sont loin d’être prêts.
Tout commence par une déclaration. Le 25 mai 1961, à peine un mois après l’exploit russe, le président Kennedy annonce la mise en place d’un plan américain de conquête spatiale. Objectif : envoyer des astronautes américains sur la Lune d'ici la fin de la décennie. Le programme spatial de la NASA, baptisé "Apollo", est né.
Les moyens déployés sont colossaux. Chaque année, 6 milliards de dollars sont consacrés aux recherches et 400 000 salariés sont spécialement affectés à cette mission. Le 27 janvier 1967, une répétition au sol a lieu pour tester le premier vol habité. À la suite d’un problème technique, les trois astronautes présents à bord d’Apollo 1 périssent dans l’incendie du module de commande. Cet accident nécessite des études supplémentaires et retarde le projet initial de 21 mois. La fin de la décennie approche, mettant une pression de plus en plus forte sur le personnel américain, qui s’inquiète aussi de l’avancement d'un projet soviétique similaire.
Les Etats-Unis mettent les bouchées double. Le matériel est d’abord testé lors de vols inhabités. Puis des astronautes sont à nouveau envoyés dans l’espace lors de quatre vols réalisés entre le 11 octobre 1968 et le 26 mai 1969. Tout se déroule sans incident. Apollo 10, lancé le 18 mai 1969, semble même en capacité d’atterrir sur le sol lunaire. Mais la NASA préfère encore s’offrir une dernière répétition, d’autant plus que les services secrets croient savoir que les Russes sont loin d’être prêts.
"Houston, ici la base de la Tranquillité. L'Aigle a aluni…"
Buzz Aldrin sur la Lune. Photo (c) NASA Human Space Flight Gallery
Le 16 juillet 1969 à 13 h 32, le vaisseau Apollo 11 décolle de Cap Canaveral devant près d’un million de spectateurs présents autour du site. Son lanceur, Saturn V, est une fusée de 3.000 tonnes dont le moteur, brûlant un mélange d’hydrogène et d’oxygène liquide, est le plus puissant jamais développé à ce jour. À bord du vaisseau, trois astronautes : Neil Armstrong , Buzz Aldrin et Michael Collins.
Après trois jours de voyage, le vaisseau se place en orbite lunaire. Il est désormais temps de faire descendre le module "Eagle" sur la Lune. La manœuvre est réussie avec un "alunage" sur la "mer de la tranquillité", une plaine de roche volcanique, le 20 juillet 1969 à 20 h17. Armstrong prononce ces premiers mots : "Houston, ici la base de la Tranquillité. L'Aigle a aluni…" . C’est lui qui effectue le premier pas sur la Lune, le lundi 21 juillet 1969 à 2 h 56. Il pose son pied et déclare : "That's one small step for a man, one giant leap for mankind" ("C'est un petit pas pour un homme, mais un bond de géant pour l'humanité"). Une déclaration entendue par 600 millions de téléspectateurs et d'auditeurs.
Dix-neuf minutes après, Buzz Aldrin pose à son tour un pied sur la Lune. La première chose qu’il fait est de s’exclamer "Belle vue!". La deuxième sera de satisfaire un besoin naturel dans son slip collecteur d'urine. Un geste qui lui permet de régulièrement déclarer : "Armstrong a peut-être été le premier homme à marcher sur la Lune, mais j'ai été le premier à faire pipi sur la lune". Les deux hommes dévoilent ensuite une plaque commémorative sur laquelle est inscrit : "Ici des hommes de la planète Terre ont pris pied pour la première fois sur la Lune, juillet 1969 apr. J.-C. Nous sommes venus dans un esprit pacifique au nom de toute l'humanité".
La petite promenade lunaire dure 2 heures et 31 minutes. Quant au voyage retour, il prendra 2 jours et demi (59 heures). La capsule Apollo amerrira dans l’océan Pacifique le 24 juillet à 16 h 51. Fin de l’aventure pour Appolo 11 mais début de la légende pour Neil Armstrong (décédé en 2012), Buzz Aldrin et Michael Collins.
Après trois jours de voyage, le vaisseau se place en orbite lunaire. Il est désormais temps de faire descendre le module "Eagle" sur la Lune. La manœuvre est réussie avec un "alunage" sur la "mer de la tranquillité", une plaine de roche volcanique, le 20 juillet 1969 à 20 h17. Armstrong prononce ces premiers mots : "Houston, ici la base de la Tranquillité. L'Aigle a aluni…" . C’est lui qui effectue le premier pas sur la Lune, le lundi 21 juillet 1969 à 2 h 56. Il pose son pied et déclare : "That's one small step for a man, one giant leap for mankind" ("C'est un petit pas pour un homme, mais un bond de géant pour l'humanité"). Une déclaration entendue par 600 millions de téléspectateurs et d'auditeurs.
Dix-neuf minutes après, Buzz Aldrin pose à son tour un pied sur la Lune. La première chose qu’il fait est de s’exclamer "Belle vue!". La deuxième sera de satisfaire un besoin naturel dans son slip collecteur d'urine. Un geste qui lui permet de régulièrement déclarer : "Armstrong a peut-être été le premier homme à marcher sur la Lune, mais j'ai été le premier à faire pipi sur la lune". Les deux hommes dévoilent ensuite une plaque commémorative sur laquelle est inscrit : "Ici des hommes de la planète Terre ont pris pied pour la première fois sur la Lune, juillet 1969 apr. J.-C. Nous sommes venus dans un esprit pacifique au nom de toute l'humanité".
La petite promenade lunaire dure 2 heures et 31 minutes. Quant au voyage retour, il prendra 2 jours et demi (59 heures). La capsule Apollo amerrira dans l’océan Pacifique le 24 juillet à 16 h 51. Fin de l’aventure pour Appolo 11 mais début de la légende pour Neil Armstrong (décédé en 2012), Buzz Aldrin et Michael Collins.