Un document publié par la United States Environmental Protection Agency révèle qu'annuellement de cinq cents à mille milliards de sacs en plastique sont utilisés dans le monde. De nombreuses données ont été fournies par des journaux ou magazines tels que National Geographic News ou Christian Science Monitor News Paper et leurs révélations incitent à davantage de sagesse. C'est ainsi qu'on apprend que moins de 1% des sacs sont recyclés et qu'il est beaucoup plus coûteux de recycler un sac que d'en fabriquer un nouveau. Par ailleurs, s'il en coûte plus de 3000 euros pour recycler une tonne de sacs en plastique ils seront vendus une trentaine d'euros sur le marché de ce type d'accessoires. On peut donc imaginer sans peine que vu ce prix exorbitant, les sacs sont abandonnés à leur triste sort.
Mais alors où vont-ils? Ils cheminent à travers égouts et canalisations et aboutissent parfois dans des endroits où on les attendait le moins. Des milliers d'entre eux ont été aperçus aussi bien dans l´Antarctique qu'au large des Îles Falkland, autrement dit les Malouines. Sur les plages américaines on découvre 10% de sacs en plastique dans les débris qui les jonchent. En outre, une étude assez ancienne remontant à une trentaine d'années faisait savoir que les navires rejetaient plus de 4000 de tonnes de matière plastique dans les océans. Et les dommages causés ne se limitent pas à cela. Il faut y ajouter que les sacs en plastique se dégradent mais se désagrègent alors en particules très toxiques les "pétro-polymères" qui finissent par contaminer le sol et l´eau. Et last but not least, lesdites particules microscopiques terminent leur cours dans la chaine alimentaire.
Très souvent le World Wildlife Fund Report a attiré l'attention sur des phénomènes qui devraient faire réfléchir au-delà des quelques émotions suscitées par une pression médiatique ponctuelle. Nous savons tous quels sont les effets catastrophiques sur la vie animale et combien d'oiseaux sont mortellement piégés. Près de 200 espèces d'animaux aquatiques y compris baleines, dauphins, phoques, tortues, meurent chaque année à cause des sacs en plastique. Il est aisé pas d'imaginer que cette nourriture n'est ni très digeste, ni très adaptée à leur tube digestif...
Nous pouvons donc agir dans notre vie quotidienne en nous servant de sacs réutilisables, ce qui épargnerait en moyenne 6 sacs en plastique par semaine, soit 24 par mois, 288 par an et 22176 dans une vie... Et si 20% de la population appliquait ce calcul, c'est 1 330 560 000 de sacs qui ne seraient pas utilisés. Sans compter que nous serait épargné le triste spectacle de ces sacs parsemant les champs ou suspendus dans les branches !
Plusieurs pays ont déjà pris des mesures, le Bengladesh et le Rwanda ont banni les sacs, la Chine a proscrit les sacs gratuits. En Europe, c'est l´Irlande qui a obtenu les résultats les plus significatifs. En taxant les sacs en plastique elle en a réduit de 90% la consommation. Le Canada, Israël, l´Inde, le Botswana, le Kenya, la Tanzanie, l´Afrique du Sud, Taiwan et Singapour ont tous interdit les sacs en plastique ou sont sur le point de le faire. Aux Etats-Unis, San Francisco a été la première ville à les supprimer en mars 2007, d'autres comme Oakland et Boston se préparent à le faire. N'oublions pas que les sacs en plastique sont fabriqués avec du polyéthylène ou polythène, sous-produit du pétrole et donc qu'en réduisant leur consommation, nous diminuons d'autant notre facture énergétique. La Chine va ainsi épargner annuellement 37 millions de barils de pétrole. Pourquoi ne pas l'imiter?
Mais alors où vont-ils? Ils cheminent à travers égouts et canalisations et aboutissent parfois dans des endroits où on les attendait le moins. Des milliers d'entre eux ont été aperçus aussi bien dans l´Antarctique qu'au large des Îles Falkland, autrement dit les Malouines. Sur les plages américaines on découvre 10% de sacs en plastique dans les débris qui les jonchent. En outre, une étude assez ancienne remontant à une trentaine d'années faisait savoir que les navires rejetaient plus de 4000 de tonnes de matière plastique dans les océans. Et les dommages causés ne se limitent pas à cela. Il faut y ajouter que les sacs en plastique se dégradent mais se désagrègent alors en particules très toxiques les "pétro-polymères" qui finissent par contaminer le sol et l´eau. Et last but not least, lesdites particules microscopiques terminent leur cours dans la chaine alimentaire.
Très souvent le World Wildlife Fund Report a attiré l'attention sur des phénomènes qui devraient faire réfléchir au-delà des quelques émotions suscitées par une pression médiatique ponctuelle. Nous savons tous quels sont les effets catastrophiques sur la vie animale et combien d'oiseaux sont mortellement piégés. Près de 200 espèces d'animaux aquatiques y compris baleines, dauphins, phoques, tortues, meurent chaque année à cause des sacs en plastique. Il est aisé pas d'imaginer que cette nourriture n'est ni très digeste, ni très adaptée à leur tube digestif...
Nous pouvons donc agir dans notre vie quotidienne en nous servant de sacs réutilisables, ce qui épargnerait en moyenne 6 sacs en plastique par semaine, soit 24 par mois, 288 par an et 22176 dans une vie... Et si 20% de la population appliquait ce calcul, c'est 1 330 560 000 de sacs qui ne seraient pas utilisés. Sans compter que nous serait épargné le triste spectacle de ces sacs parsemant les champs ou suspendus dans les branches !
Plusieurs pays ont déjà pris des mesures, le Bengladesh et le Rwanda ont banni les sacs, la Chine a proscrit les sacs gratuits. En Europe, c'est l´Irlande qui a obtenu les résultats les plus significatifs. En taxant les sacs en plastique elle en a réduit de 90% la consommation. Le Canada, Israël, l´Inde, le Botswana, le Kenya, la Tanzanie, l´Afrique du Sud, Taiwan et Singapour ont tous interdit les sacs en plastique ou sont sur le point de le faire. Aux Etats-Unis, San Francisco a été la première ville à les supprimer en mars 2007, d'autres comme Oakland et Boston se préparent à le faire. N'oublions pas que les sacs en plastique sont fabriqués avec du polyéthylène ou polythène, sous-produit du pétrole et donc qu'en réduisant leur consommation, nous diminuons d'autant notre facture énergétique. La Chine va ainsi épargner annuellement 37 millions de barils de pétrole. Pourquoi ne pas l'imiter?