Rapport annuel : les conflits prolongés exigent une action humanitaire durable et flexible
Un médecin examine un enfant à l'Hôpital Mirwais à Kandahar, en Afghanistan © ICRC / J. Powell
Passant en revue les opérations menées l’an dernier dans 80 pays, l’institution a noté que les périodes prolongées de violence armée sont à l’origine d’un ensemble de problèmes graves qui requièrent une action humanitaire durable, flexible et diversifiée.
"Les conséquences induites par ces conflits de longue durée vont bien au-delà de ce que nous pouvons souvent lire dans la presse", a déclaré le président du CICR, Jakob Kellenberger. "L’incertitude générée par le fait de ne pas pouvoir rentrer chez soi pendant des années ou le fait de devoir marcher pendant des heures, jour après jour, pour aller chercher de l’eau, ne font pas les gros titres… Ce sont les obus et les effusions de sang qui interpellent le public. Or même lorsque l’attention du public se tourne ailleurs, les problèmes demeurent, et notre travail d’humanitaires se poursuit."
Selon le rapport annuel, les victimes de nombreux conflits armés modernes font face à un ensemble complexe de pressions et de problèmes liés à l’insécurité persistante – qu’il s’agisse de besoins à court terme et souvent récurrents, comme la sécurité, la nourriture, l’eau, l’hébergement et l’aide médicale, ou de problèmes chroniques, tels la pauvreté, la malnutrition, l’absence de scolarisation, la pénurie d’emplois ou l’insuffisance des soins de santé.
"Le rapport présente un aperçu des souffrances endurées, des décennies durant, par la population, notamment en Afghanistan, en Irak, en Israël et dans les territoires occupés, en Somalie, au Soudan, en Colombie et aux Philippines. Si vous regardez nos rapports annuels d’il y a dix, vingt ou même trente ans, vous verrez que ces mêmes conflits étaient déjà latents ou sur le point d’éclater. Ce qui me préoccupe le plus, c’est l’effet cumulatif destructeur de cet ensemble particulièrement pernicieux de conflits sur des générations entières."
Lors de la présentation du rapport annuel à Genève, M. Kellenberger a appelé les gouvernements à redoubler d'efforts afin de réduire au maximum les conséquences humanitaires des conflits armés et autres situations de violence pour la population civile. Il a ajouté qu'il était nécessaire d'exercer une pression accrue sur les parties au conflit pour faire en sorte qu'elles respectent le droit international humanitaire.
En 2009, le CICR a dépensé au total 1,06 milliard de francs suisses, soit une légère baisse par rapport au montant record de près de 1,1 milliard de francs suisses enregistré en 2008. L'Irak, le Soudan, le Pakistan et l'Afghanistan comptent parmi les opérations les plus importantes menées l'an dernier, représentant près d'un tiers des dépenses totales de l'institution.
"Les conséquences induites par ces conflits de longue durée vont bien au-delà de ce que nous pouvons souvent lire dans la presse", a déclaré le président du CICR, Jakob Kellenberger. "L’incertitude générée par le fait de ne pas pouvoir rentrer chez soi pendant des années ou le fait de devoir marcher pendant des heures, jour après jour, pour aller chercher de l’eau, ne font pas les gros titres… Ce sont les obus et les effusions de sang qui interpellent le public. Or même lorsque l’attention du public se tourne ailleurs, les problèmes demeurent, et notre travail d’humanitaires se poursuit."
Selon le rapport annuel, les victimes de nombreux conflits armés modernes font face à un ensemble complexe de pressions et de problèmes liés à l’insécurité persistante – qu’il s’agisse de besoins à court terme et souvent récurrents, comme la sécurité, la nourriture, l’eau, l’hébergement et l’aide médicale, ou de problèmes chroniques, tels la pauvreté, la malnutrition, l’absence de scolarisation, la pénurie d’emplois ou l’insuffisance des soins de santé.
"Le rapport présente un aperçu des souffrances endurées, des décennies durant, par la population, notamment en Afghanistan, en Irak, en Israël et dans les territoires occupés, en Somalie, au Soudan, en Colombie et aux Philippines. Si vous regardez nos rapports annuels d’il y a dix, vingt ou même trente ans, vous verrez que ces mêmes conflits étaient déjà latents ou sur le point d’éclater. Ce qui me préoccupe le plus, c’est l’effet cumulatif destructeur de cet ensemble particulièrement pernicieux de conflits sur des générations entières."
Lors de la présentation du rapport annuel à Genève, M. Kellenberger a appelé les gouvernements à redoubler d'efforts afin de réduire au maximum les conséquences humanitaires des conflits armés et autres situations de violence pour la population civile. Il a ajouté qu'il était nécessaire d'exercer une pression accrue sur les parties au conflit pour faire en sorte qu'elles respectent le droit international humanitaire.
En 2009, le CICR a dépensé au total 1,06 milliard de francs suisses, soit une légère baisse par rapport au montant record de près de 1,1 milliard de francs suisses enregistré en 2008. L'Irak, le Soudan, le Pakistan et l'Afghanistan comptent parmi les opérations les plus importantes menées l'an dernier, représentant près d'un tiers des dépenses totales de l'institution.
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L'historien Roger Durand, président de la Société Henry Dunant, parle des deux fondateurs du CICR, Henry Dunant et Gustave Moynier à l'occasion, cette année, du centenaire de leur mort.
Enregistré le 29.01.10 à Genève au Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (MICR)
Délégation du CICR en France.
Réalisation : Frédéric Joli
Enregistré le 29.01.10 à Genève au Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (MICR)
Délégation du CICR en France.
Réalisation : Frédéric Joli