Le pont Maria Valeria, enjambant le Danube entre la Hongrie et la Slovaquie, tout un symbole pour le Most-Hid (photo Wikipedia commons, Ervín Pospíšil)
i le gouvernement hongrois se réjouie, à juste titre, de la défaite de Robert Fico et consorts - Zsolt Nemeth, ministre adjoint des Affaires étrangères, a salué la fin du "gouvernement profondément anti-Hongrois de Robert Fico et Jan Slota". "Nous espérons que le centre-droit formera un gouvernement, ils ont l'appui de la société" a affirmé de son côté Zsolt Semjen, vice-Premier ministre hongrois - il se remet mal de la déroute du principal parti hongrois de Slovaquie, le SMK-MKP qu'il soutenait face à l'autre parti représentant les intérêts magyars hongrois, le plus modéré Most-Hid. Il s'agit là d'un sérieux camouflet à la politique étrangère du Fidesz, nouvellement mise en place. Après avoir fait voté en urgence par le parlement de Budapest, une loi offrant aux Hongrois de Slovaquie, la double nationalité, entretenant ainsi avec le gouvernement de Robert Fico une guerre politique larvée, le Fidesz s'aperçoit qu'il n'était pas en phase avec la majorité des habitants slovaques de nationalité hongroise.
Comme le parti populaire de Vladimir Meciar, le parti SMK-MKP ne sera pas représenté au parlement, les extrêmes sont donc les grands perdants et c'est la grande surprise de ces élections. Face aux 4,33% de ce dernier, le Most-Hid lui revendique 8,12% et va entrer allègrement au parlement. Jeune parti âgé seulement d'un an face à son «rival» vieux de 12 ans, le Most-Hid (mot combiné de la traduction du mot pont en slovaque et en hongrois), celui-ci a su rassembler autour de lui Hongrois et parfois même Slovaques sensibles au respect des minorités dans un cadre consensuel.
Il semble donc que le Fidesz n'est pas vraiment saisit le sentiment des Hongrois de Slovaquie. Il sera intéressant de connaître à l'avenir le succès de la loi sur la double nationalité. Pour l'heure, les Hongrois de Slovaquie viennent d'envoyer un message claire au Fidesz : merci pour votre intérêt, mais laissez nous régler nos affaires entre nous.
Comme le parti populaire de Vladimir Meciar, le parti SMK-MKP ne sera pas représenté au parlement, les extrêmes sont donc les grands perdants et c'est la grande surprise de ces élections. Face aux 4,33% de ce dernier, le Most-Hid lui revendique 8,12% et va entrer allègrement au parlement. Jeune parti âgé seulement d'un an face à son «rival» vieux de 12 ans, le Most-Hid (mot combiné de la traduction du mot pont en slovaque et en hongrois), celui-ci a su rassembler autour de lui Hongrois et parfois même Slovaques sensibles au respect des minorités dans un cadre consensuel.
Il semble donc que le Fidesz n'est pas vraiment saisit le sentiment des Hongrois de Slovaquie. Il sera intéressant de connaître à l'avenir le succès de la loi sur la double nationalité. Pour l'heure, les Hongrois de Slovaquie viennent d'envoyer un message claire au Fidesz : merci pour votre intérêt, mais laissez nous régler nos affaires entre nous.
Les Hongrois de Roumanie n'ont pas agit autrement à l'annonce faite par un eurodéputé du parti radical nationaliste Jobbik, d'ouvrir un bureau de représentation en Roumanie, à Targu Mures. Une action critiquée par des intellectuels hongrois comme roumains qui ont commencé à recueillir les signatures de ceux qui ne voulait pas du Jobbik à Targu Mures (Marosvasarhely, en hongrois). Le député européen du Jobbik, M. Szegedi veut, selon ses termes, "épauler les Hongrois de Transylvanie" et promouvoir "l’autonomie et l’extension de la langue hongroise sur tout le territoire roumain".
Il semble urgent que les dirigeants du Fidesz et les responsables du gouvernement hongrois prennent rapidement la juste mesure des volontés de l'opinion publique tant en Hongrie que dans les pays voisins où vivent des minorités magyares, ne plus penser de façon monolithique, afin d'éviter un nouveau revers et penser plutôt à s'attaquer au plus urgent, les questions économiques et sociales sur fond de relations apaisées avec les pays voisins.
Il semble urgent que les dirigeants du Fidesz et les responsables du gouvernement hongrois prennent rapidement la juste mesure des volontés de l'opinion publique tant en Hongrie que dans les pays voisins où vivent des minorités magyares, ne plus penser de façon monolithique, afin d'éviter un nouveau revers et penser plutôt à s'attaquer au plus urgent, les questions économiques et sociales sur fond de relations apaisées avec les pays voisins.