La loi modifiée, qui est entrée en vigueur le 1er août 2015, pourrait se traduire par une situation dans laquelle tout demandeur d'asile arrivant en Hongrie par un pays des Balkans limitrophe se verrait rejeté et renvoyé. Les autorités hongroises construisent par ailleurs une clôture de quatre mètres de haut sur 175 kilomètres de frontière avec la Serbie, afin d'empêcher le passage de réfugiés et de migrants.
Amnesty International demande aux élus hongrois de saisir la Cour constitutionnelle afin qu'elle se prononce sur la loi modifiée.
"Il s'agit d'une tentative à peine voilée de la Hongrie de se soustraire aux obligations lui incombant au regard du droit international et de sa propre législation, des obligations d'assistance aux demandeurs d'asile dont le droit de se réclamer de la protection internationale est reconnu dans le monde entier", a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
Amnesty International demande aux élus hongrois de saisir la Cour constitutionnelle afin qu'elle se prononce sur la loi modifiée.
"Il s'agit d'une tentative à peine voilée de la Hongrie de se soustraire aux obligations lui incombant au regard du droit international et de sa propre législation, des obligations d'assistance aux demandeurs d'asile dont le droit de se réclamer de la protection internationale est reconnu dans le monde entier", a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.