Honduras: meurtre d’une dirigeante autochtone

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Par J.N.B.L. Rédigé le 09/03/2016 (dernière modification le 08/03/2016)

L’homicide d’une dirigeante autochtone qui s’exprimait haut et fort au Honduras illustre les dangers auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains et les militants des droits sociaux dans ce pays, a déclaré Amnesty International.


Berta Cáceres. Photo (c) Goldman Environmental Prize

Honduras meurtre autochtone  (146.66 Ko)

Berta Cáceres, dirigeante et cofondatrice du Conseil civique d'organisations populaires et indigènes du Honduras (COPINH), a été abattue très tôt jeudi 3 mars 2016 à son domicile de la ville de La Esperanza, dans la province d’Intibucá (ouest du pays).

"L’homicide de Berta Cáceres était une tragédie annoncée. Elle était victime depuis des années d’une campagne soutenue de harcèlement et d’intimidation visant à l’empêcher de défendre les droits de communautés autochtones", a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice pour la région des Amériques à Amnesty International. "La mort de Berta Cáceres aura un impact dévastateur pour de nombreux militants organisations défendant les droits humains, comme Amnesty International, qui ont travaillé à ses côtés afin que les droits de certaines des personnes les plus vulnérables des Amériques soient protégés."

Le COPINH avait récemment protesté contre la construction du barrage d’Agua Zarca, dans la municipalité de Río Blanco.







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