Extrait du court métrage "Hé Mademoiselle". Photo (c) ESMA
Claire Bataille, Victor Dulon, Pierre Herzig, Gaël Lang et Léa Parker étaient étudiants à l’École Supérieure des Métiers Artistiques (ESMA) lorsqu’ils ont imaginé et conçu le court métrage "Hé Mademoiselle". Cette vidéo de cinq minutes, c’était leur projet de fin d'études. Elle leur a demandé un an de travail acharné, qui a fini par payer: une semaine après son lancement sur Youtube, le court métrage totalisait plus de 250 000 vues. Il a aujourd’hui été visionné plus d’un million de fois.
Ce succès n’est pas dû au hasard: reprenant les codes de la comédie musicale, le film est léger, drôle et rythmé. Une manière originale de traiter le thème grave et lourd qu’est le harcèlement de rue. En effet, malgré un rapport du Haut conseil à l'égalité hommes-femmes publié en 2015 mettant en avant le fait que 100% des femmes ont déjà été harcelées dans les transports en commun, les réalisateurs ont constaté que le harcèlement de rue était un thème méconnu, voire discrédité. Ils ont donc décidé de le dénoncer à leur manière. Mais ils ont également souhaité y sensibiliser ceux qui ne le subissent pas, et qui peuvent penser que le fait de complimenter la gente féminine dans la rue est flatteur ou simplement inoffensif.
Zoé, l’héroïne de ce film d’animation, est confrontée au harcèlement de rue sous toutes ses formes. Pour rompre avec le cliché d’un phénomène qui ne serait le fait que d’un certain type d’hommes, "Hé Mademoiselle" met en scène un homme en costume et même un policier. Les réflexions que ces personnages masculins déclament sont issues des expériences personnelles des réalisatrices de l’équipe et de témoignages recueillis sur Internet, notamment via le tumblr Paye ta shneck. Loin du happy end, la fin du film laisse se profiler un débat plus global quant à la place de la femme dans la société et dans le couple.
Preuve que cette thématique fait réagir, les réalisateurs ont reçu de très violentes réactions et de nombreux messages d’insultes. Mais ils savent que ces réactions permettent de créer la polémique et ainsi de faire la lumière sur ce sujet grave.
"Hé Mademoiselle" a été récompensé par le Grand prix du jury du Festival étudiant Polycule, à Bruxelles. Il a également été sélectionné au Festival de courts-métrages et nouveaux talents Cinemator de Carros et a été retenu pour le Multivision film festival de Saint-Pétersbourg.
Ce succès n’est pas dû au hasard: reprenant les codes de la comédie musicale, le film est léger, drôle et rythmé. Une manière originale de traiter le thème grave et lourd qu’est le harcèlement de rue. En effet, malgré un rapport du Haut conseil à l'égalité hommes-femmes publié en 2015 mettant en avant le fait que 100% des femmes ont déjà été harcelées dans les transports en commun, les réalisateurs ont constaté que le harcèlement de rue était un thème méconnu, voire discrédité. Ils ont donc décidé de le dénoncer à leur manière. Mais ils ont également souhaité y sensibiliser ceux qui ne le subissent pas, et qui peuvent penser que le fait de complimenter la gente féminine dans la rue est flatteur ou simplement inoffensif.
Zoé, l’héroïne de ce film d’animation, est confrontée au harcèlement de rue sous toutes ses formes. Pour rompre avec le cliché d’un phénomène qui ne serait le fait que d’un certain type d’hommes, "Hé Mademoiselle" met en scène un homme en costume et même un policier. Les réflexions que ces personnages masculins déclament sont issues des expériences personnelles des réalisatrices de l’équipe et de témoignages recueillis sur Internet, notamment via le tumblr Paye ta shneck. Loin du happy end, la fin du film laisse se profiler un débat plus global quant à la place de la femme dans la société et dans le couple.
Preuve que cette thématique fait réagir, les réalisateurs ont reçu de très violentes réactions et de nombreux messages d’insultes. Mais ils savent que ces réactions permettent de créer la polémique et ainsi de faire la lumière sur ce sujet grave.
"Hé Mademoiselle" a été récompensé par le Grand prix du jury du Festival étudiant Polycule, à Bruxelles. Il a également été sélectionné au Festival de courts-métrages et nouveaux talents Cinemator de Carros et a été retenu pour le Multivision film festival de Saint-Pétersbourg.