Quand handicap et journalisme sont compatibles
Pauline Hélouin, championne de France de para-tennis 2012 se prépare aux prochains Jeux Paralympiques (2024) en s'entraînant plus de dix heures par semaine (c) P. Hélouin
Pauline brigue à la fois une prochaine médaille, aux Jeux Paralympiques 2024 à Paris et un poste de journaliste. Alors qu’elle n’a pas encore obtenu son master 1, c’est tout récemment qu’elle montre de quoi elle est capable en intégrant le service communication de la police du 93 (Noisy-le-Sec). Elle démarre avec un service civique de huit mois. Si son appareillage ne lui a pas permis d’accéder aux locaux des écoles en présentiel, c’est à distance qu’elle s’exerce au métier qu’elle ambitionne. "Je suis en master 1 à l’ESJ Paris en EAD. J’ai réalisé mes stages comme une étudiante en formation continue. Mon statut de sportive de haut niveau a certainement dû influencer les anciennes rédactions dans lesquelles j’ai fait mes apprentissages : au sein d’une association en tant que chargée de communication ou encore au journal Le Parisien, au pôle sport", précise Pauline.
Même si l’EAD est adapté dans sa situation, elle nous confie ô combien il est important "de suivre le rythme soutenu pour ne pas décrocher". Mais c’est l’essence même du journalisme : allez plus vite pour progresser.
Même si l’EAD est adapté dans sa situation, elle nous confie ô combien il est important "de suivre le rythme soutenu pour ne pas décrocher". Mais c’est l’essence même du journalisme : allez plus vite pour progresser.
En savoir plus sur Pauline Hélouin
C'est très jeune que Pauline a commencé le sport. Elle s'est d'abord essayée à la natation avant d'intégrer le club de tennis de Ronchin, à l'âge de 16 ans. À l'époque, il n'y avait pas de section handi. Elle s'impose comme première sportive en situation de handicap et ce n'est que par la suite qu'une section a été créée. Elle a également su trouver sa place à l'école et a bénéficié d'un cursus scolaire ordinaire comme n'importe quel.le élève.
Mais Pauline veut aller plus loin. Faire davantage reconnaître le tennis fauteuil et plus largement le handisport, c'est par dessus tout son souhait. Selon elle, la France a un train de retard en terme d'accessibilité. Elle a pu s'en rendre compte lors de la Coupe du monde para-tennis 2016 à Tokyo. La France termine alors en 5e position.
Si notre pays est en décalage, il devrait peut-être pouvoir s'inspirer du modèle Japonais.
Pauline Hélouin, future journaliste, ambassadrice handisport ou médaillée des prochains Jeux Paralympiques?
Mais Pauline veut aller plus loin. Faire davantage reconnaître le tennis fauteuil et plus largement le handisport, c'est par dessus tout son souhait. Selon elle, la France a un train de retard en terme d'accessibilité. Elle a pu s'en rendre compte lors de la Coupe du monde para-tennis 2016 à Tokyo. La France termine alors en 5e position.
Si notre pays est en décalage, il devrait peut-être pouvoir s'inspirer du modèle Japonais.
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