Plus de 79.000 personnes vivent toujours dans des camps de fortune, dans des conditions déplorables, tandis que les expulsions forcées se poursuivent avec violence.
Dans sa lettre ouverte, l’organisation demande également au Premier ministre, qui est entré en fonction le 16 janvier, de s’attaquer au problème du durcissement de la répression lors des manifestations pacifiques, et notamment aux violences policières qui font des blessés et des morts.
"Haïti est à la croisée des chemins et le nouveau Premier ministre Evans Paul a l’occasion de conduire son pays vers un meilleur respect des droits humains. La tâche n’est pas aisée, nous constatons une intensification de la répression et de la violence imputables aux différentes forces de sécurité, mais il peut prendre des mesures concrètes qui mettront Haïti sur la bonne voie. Le Premier ministre doit en toute priorité mener des enquêtes exhaustives sur les cas d’expulsions forcées et garantir que ces pratiques cessent sous son gouvernement. Il doit aussi veiller à ce que personne ne soit arbitrairement détenu en raison de ses activité politiques, ni persécuté pour avoir fait pression en faveur du changement en matière de droits humains. Le temps est venu de prendre un nouveau départ", a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
Cliquez ici pour lire la lettre ouverte
Dans sa lettre ouverte, l’organisation demande également au Premier ministre, qui est entré en fonction le 16 janvier, de s’attaquer au problème du durcissement de la répression lors des manifestations pacifiques, et notamment aux violences policières qui font des blessés et des morts.
"Haïti est à la croisée des chemins et le nouveau Premier ministre Evans Paul a l’occasion de conduire son pays vers un meilleur respect des droits humains. La tâche n’est pas aisée, nous constatons une intensification de la répression et de la violence imputables aux différentes forces de sécurité, mais il peut prendre des mesures concrètes qui mettront Haïti sur la bonne voie. Le Premier ministre doit en toute priorité mener des enquêtes exhaustives sur les cas d’expulsions forcées et garantir que ces pratiques cessent sous son gouvernement. Il doit aussi veiller à ce que personne ne soit arbitrairement détenu en raison de ses activité politiques, ni persécuté pour avoir fait pression en faveur du changement en matière de droits humains. Le temps est venu de prendre un nouveau départ", a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
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