A la suite de violents affrontements le 19 septembre 2015, entre des manifestants rivaux dans la ville de Koundara au nord du pays, des activistes et responsables politiques ont été raflés par les forces de sécurité alors que plusieurs d’entre eux n’ont pas eu recours à la violence et ont tenté de calmer la situation. Le même jour, le syndicaliste et militaire à la retraite Jean Dougo Guilavogui ayant publiquement déclaré son opposition au parti au pouvoir, a également été arrêté à son domicile à Conakry. Il est en détention sans avoir été inculpé.
Selon des témoignages recueillis par Amnesty International plusieurs responsables de l’opposition arrêtés n’auraient pas pris part à ces violences et auraient appelé le reste des militants au calme.
"L’arrestation d’une personne pour avoir exprimé son opinion en période électorale constitue une violation intolérable du droit à la liberté d’expression. A l’approche des élections, les autorités guinéennes doivent mettre en place les conditions permettant aux citoyens d’exercer leur droit à la liberté d’expression sans crainte de représailles", a déclaré Francois Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest chez Amnesty International.
Selon des témoignages recueillis par Amnesty International plusieurs responsables de l’opposition arrêtés n’auraient pas pris part à ces violences et auraient appelé le reste des militants au calme.
"L’arrestation d’une personne pour avoir exprimé son opinion en période électorale constitue une violation intolérable du droit à la liberté d’expression. A l’approche des élections, les autorités guinéennes doivent mettre en place les conditions permettant aux citoyens d’exercer leur droit à la liberté d’expression sans crainte de représailles", a déclaré Francois Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest chez Amnesty International.