"Les auteurs de tels actes doivent être tenus pour responsables", a affirmé Mme Pillay dans un communiqué de presse, prenant toutefois acte du transfert de pouvoir du commandement militaire au gouvernement de transition civil mardi dernier, suite à la signature d'un accord politique. "Il est primordial de respecter pleinement les droits humains fondamentaux, dont les libertés de mouvement, d'expression, d'association et de rassemblement. Le gouvernement de transition a le devoir de veiller au respect et à la protection des droits de l'homme dans le pays, y compris le droit à la sécurité pour les personnes forcées de quitter leurs domiciles et qui souhaitent rentrer chez elles".
Le 12 avril dernier, des membres des forces armées de la Guinée-Bissau avaient pris le pouvoir entre les deux tours de l'élection présidentielle, qui opposait M. Gomes Junior au Président sortant Kumba Yala.
La semaine dernière, le Conseil de sécurité a imposé des sanctions à l'encontre de cinq officiers de l'armée qui ont pris part au coup d'État et a exigé le retour de l'ordre constitutionnel en Guinée-Bissau.
"J'espère que la mise en place d'un gouvernement de transition garantira le droit des individus à se déplacer librement", a souhaité Mme Pillay en exhortant les autorités à annuler une liste, qui aurait été établie par le commandement militaire, de 57 individus frappés d'interdiction de quitter le territoire jusqu'à nouvel ordre.
La Haut commissaire a rappelé que toute restriction de la liberté de mouvement d'un individu s'appuyant sur des considérations politiques et non sur une justification légitime, pourrait constituer une violation du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, que la Guinée-Bissau a ratifié en décembre 2010. Mme Pillay s'est par ailleurs félicitée de la libération le 27 avril de l'ancien Président par intérim, Raimundo Pereira, et du Premier Ministre, Gomes Junior, qui avaient été arrêtés et mis en détention suite au coup d’État du 12 avril. Leur libération avait été négociée par les médiateurs de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO).
Le 12 avril dernier, des membres des forces armées de la Guinée-Bissau avaient pris le pouvoir entre les deux tours de l'élection présidentielle, qui opposait M. Gomes Junior au Président sortant Kumba Yala.
La semaine dernière, le Conseil de sécurité a imposé des sanctions à l'encontre de cinq officiers de l'armée qui ont pris part au coup d'État et a exigé le retour de l'ordre constitutionnel en Guinée-Bissau.
"J'espère que la mise en place d'un gouvernement de transition garantira le droit des individus à se déplacer librement", a souhaité Mme Pillay en exhortant les autorités à annuler une liste, qui aurait été établie par le commandement militaire, de 57 individus frappés d'interdiction de quitter le territoire jusqu'à nouvel ordre.
La Haut commissaire a rappelé que toute restriction de la liberté de mouvement d'un individu s'appuyant sur des considérations politiques et non sur une justification légitime, pourrait constituer une violation du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, que la Guinée-Bissau a ratifié en décembre 2010. Mme Pillay s'est par ailleurs félicitée de la libération le 27 avril de l'ancien Président par intérim, Raimundo Pereira, et du Premier Ministre, Gomes Junior, qui avaient été arrêtés et mis en détention suite au coup d’État du 12 avril. Leur libération avait été négociée par les médiateurs de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO).