Une situation humanitaire complexe
La guerre interne de Colombie compte plus de 260 000 morts, 45 000 disparus et 6,8 millions de déplacés. Image du domaine public.
Plus de 3.000 personnes des communautés autochtones et afro-descendantes ont été déplacées de leur terre ces derniers jours. Il s’agit là des lourdes conséquences du récent conflit armé dans la zone côtière rurale de San Juan dans le département du Choco selon un communiqué établit par le Défenseur du peuple, l’entité étatique chargée de la protection des droits humains. Sur place entre le 18 et le 21 avril 2016, aux côtés de l’antenne colombienne du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HRC), l’organisme a pu constater l’ampleur des dégâts en visitant 16 communautés noires et indigènes.
Un flux conséquent de déplacements d’indigènes et d’afro-descendants et une "situation humanitaire complexe " engendrée par "la présence de l’ELN et d’affrontements entre groupes illégaux et la force publique" souligne le communiqué qui fait écho à l’Armée de libération nationale (ELN, guévariste) et des bandes criminelles actives dans le Choco, dont le Clan Usuga, principal gang de Colombie.
Et si, de nombreux déplacés ont pu regagner leurs terres par leurs propres moyens, près d’un millier de personnes demeurent sans abri et réfugié dans le village principal de la commune. Craignant les affrontements entre les autorités et les groupes armés dans l’ouest de la Colombie, 3.058 personnes se sont déplacées. Ces chiffres sont l’équivalent de 725 familles dans 12 communautés auxquels il faut ajouter 1.133 habitants de six hameaux indigènes confinés sur leurs terres par peur des affrontements.
Pour ces raisons, les autorités ont été appelé par le Défenseur du peuple à faciliter le retour des déplacés dans des conditions saines. Cette demande implique des aliments "du fait des restrictions de mobilités pour chasser et cultiver" et la prise en charge des "affections physiques et émotionnelles dues au conflit".
Un flux conséquent de déplacements d’indigènes et d’afro-descendants et une "situation humanitaire complexe " engendrée par "la présence de l’ELN et d’affrontements entre groupes illégaux et la force publique" souligne le communiqué qui fait écho à l’Armée de libération nationale (ELN, guévariste) et des bandes criminelles actives dans le Choco, dont le Clan Usuga, principal gang de Colombie.
Et si, de nombreux déplacés ont pu regagner leurs terres par leurs propres moyens, près d’un millier de personnes demeurent sans abri et réfugié dans le village principal de la commune. Craignant les affrontements entre les autorités et les groupes armés dans l’ouest de la Colombie, 3.058 personnes se sont déplacées. Ces chiffres sont l’équivalent de 725 familles dans 12 communautés auxquels il faut ajouter 1.133 habitants de six hameaux indigènes confinés sur leurs terres par peur des affrontements.
Pour ces raisons, les autorités ont été appelé par le Défenseur du peuple à faciliter le retour des déplacés dans des conditions saines. Cette demande implique des aliments "du fait des restrictions de mobilités pour chasser et cultiver" et la prise en charge des "affections physiques et émotionnelles dues au conflit".
50 ans de guérilla
Cette situation est la conséquence d’une insurrection paysanne en 1964 durant laquelle le pays s’est enfoncé dans une guerre interne opposant le gouvernement à des organisations d’extrême gauche et des paramilitaires d’extrême droite. Retranchées dans les forêts et les montagnes, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et l'Armée de libération nationale (Ejército de Liberación Nacional - ELN) profitent des zones faiblement contrôlées par l’État pour semer la terreur.
Depuis le début de ce conflit, la Colombie essuie un bilan dramatique avec à ce jour un total de 260.000 morts, 45.000 disparus et 6,8 millions de déplacés auxquels il faut ajouter les fonds de violences des narcotrafiquants. À l'heure actuelle, le gouvernement de Juan Manuel Santos est dans les dernières étapes d'un processus de paix avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie, le principal groupe de guérilla du pays, et a annoncé la prochaine ouverture de négociations formelles avec l'ELN.
Depuis le début de ce conflit, la Colombie essuie un bilan dramatique avec à ce jour un total de 260.000 morts, 45.000 disparus et 6,8 millions de déplacés auxquels il faut ajouter les fonds de violences des narcotrafiquants. À l'heure actuelle, le gouvernement de Juan Manuel Santos est dans les dernières étapes d'un processus de paix avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie, le principal groupe de guérilla du pays, et a annoncé la prochaine ouverture de négociations formelles avec l'ELN.