Dans ce document, intitulé "Mining in Guatemala: Rights at risk" (en cours de traduction en français), l’organisation dénonce les lacunes dans la protection des communautés touchées par des projets miniers. Le projet de loi présenté par le gouvernement guatémaltèque ne répond pas aux inquiétudes partagées par les communautés indigènes et rurales quant à l’absence de consultation, et comporte des dispositions susceptibles d’exacerber les tensions existantes.
"Le projet de loi esquive les préoccupations de la population locale. Il ne remédie en aucune façon au problème de la consultation. S’il est promulgué, la principale conséquence sera que les opinions et les inquiétudes des communautés continueront d’être ignorées. Le gouvernement passe à côté d’une importante occasion", a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
Le projet de réforme de la loi concernant l’extraction minière, élaboré en 2012, est actuellement examiné par le Congrès. Toutefois, il va reproduire les failles actuelles, notamment le délai de 10 jours pour contester les demandes de licence, qui aggrave le problème d’absence de consultation.
Les tensions résultant de l’absence de procédure équitable et de véritable consultation ont déjà débouché sur des affrontements violents, avec des heurts opposant les manifestants aux gardes de sécurité et aux policiers sur le site minier prévu.
Les normes internationales relatives aux droits humains exigent que les personnes susceptibles d’être touchées par des projets miniers soient consultées et dûment informées, et que les projets sur les terres des peuples indigènes ne soient réalisés qu’avec leur consentement libre, préalable et éclairé.
"Le projet de loi esquive les préoccupations de la population locale. Il ne remédie en aucune façon au problème de la consultation. S’il est promulgué, la principale conséquence sera que les opinions et les inquiétudes des communautés continueront d’être ignorées. Le gouvernement passe à côté d’une importante occasion", a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
Le projet de réforme de la loi concernant l’extraction minière, élaboré en 2012, est actuellement examiné par le Congrès. Toutefois, il va reproduire les failles actuelles, notamment le délai de 10 jours pour contester les demandes de licence, qui aggrave le problème d’absence de consultation.
Les tensions résultant de l’absence de procédure équitable et de véritable consultation ont déjà débouché sur des affrontements violents, avec des heurts opposant les manifestants aux gardes de sécurité et aux policiers sur le site minier prévu.
Les normes internationales relatives aux droits humains exigent que les personnes susceptibles d’être touchées par des projets miniers soient consultées et dûment informées, et que les projets sur les terres des peuples indigènes ne soient réalisés qu’avec leur consentement libre, préalable et éclairé.