Dans un rapport publié à l'approche de cette date anniversaire, intitulé "Guantánamo: A Decade of Damage to Human Rights", Amnesty International met en lumière le traitement illégal infligé aux prisonniers de Guantánamo et expose brièvement 10 messages "anti droits humains" que le centre de détention continue d'adresser au monde entier.
Malgré la promesse faite par le président Barack Obama de fermer le centre de détention de Guantánamo avant le 22 janvier 2010, 171 hommes y étaient toujours incarcérés à la mi-décembre 2011. Au moins 12 prisonniers transférés à Guantánamo le 11 janvier 2002 y sont toujours détenus. L'un d'entre eux purge une peine de réclusion à perpétuité après avoir été déclaré coupable par une commission militaire en 2008. Les 11 autres n'ont toujours pas été inculpés.
Les partisans d'Amnesty International vont organiser divers événements de par le monde afin de marquer le 10e anniversaire, le 11 janvier 2012. Entre autres, une chaîne humaine en combinaison orange s'étendra de la Maison Blanche au Capitole, à Washington D.C.
Les cinq cas mis en avant sont les suivants:
- Abd Al Rahim Hussayn Muhammed Al Nashiri (ressortissant saoudien): victime de torture et de disparition forcée, il pourrait désormais être jugé de manière inique devant une commission militaire, et encourir la peine de mort.
- Abu Zubaydah (ressortissant saoudien): victime de disparition forcée, de torture et d'autres mauvais traitements, il se trouve aujourd'hui en détention militaire pour une durée indéterminée, sans inculpation ni jugement.
- Musa Ab Omar Al Madhwani (ressortissant yéménite): absence d'obligation de rendre des comptes, en dépit d'une décision de justice établissant les violations des droits humains; détenu sans inculpation ni jugement; requête en habeas corpus rejetée; sollicite un réexamen par la Cour suprême.
- Mohamedou Ould Slahi (ressortissant mauritanien): soumis à la torture et aux mauvais traitements à Guantánamo; détention illimitée sans inculpation ni jugement; a eu gain de cause concernant sa demande d'habeas corpus, mais décision annulée en appel.
- Binyam Mohamed (ressortissant éthiopien, résident britannique): libéré par les autorités américaines, cherche toujours à obtenir réparation pour des atteintes aux droits humains.
Malgré la promesse faite par le président Barack Obama de fermer le centre de détention de Guantánamo avant le 22 janvier 2010, 171 hommes y étaient toujours incarcérés à la mi-décembre 2011. Au moins 12 prisonniers transférés à Guantánamo le 11 janvier 2002 y sont toujours détenus. L'un d'entre eux purge une peine de réclusion à perpétuité après avoir été déclaré coupable par une commission militaire en 2008. Les 11 autres n'ont toujours pas été inculpés.
Les partisans d'Amnesty International vont organiser divers événements de par le monde afin de marquer le 10e anniversaire, le 11 janvier 2012. Entre autres, une chaîne humaine en combinaison orange s'étendra de la Maison Blanche au Capitole, à Washington D.C.
Les cinq cas mis en avant sont les suivants:
- Abd Al Rahim Hussayn Muhammed Al Nashiri (ressortissant saoudien): victime de torture et de disparition forcée, il pourrait désormais être jugé de manière inique devant une commission militaire, et encourir la peine de mort.
- Abu Zubaydah (ressortissant saoudien): victime de disparition forcée, de torture et d'autres mauvais traitements, il se trouve aujourd'hui en détention militaire pour une durée indéterminée, sans inculpation ni jugement.
- Musa Ab Omar Al Madhwani (ressortissant yéménite): absence d'obligation de rendre des comptes, en dépit d'une décision de justice établissant les violations des droits humains; détenu sans inculpation ni jugement; requête en habeas corpus rejetée; sollicite un réexamen par la Cour suprême.
- Mohamedou Ould Slahi (ressortissant mauritanien): soumis à la torture et aux mauvais traitements à Guantánamo; détention illimitée sans inculpation ni jugement; a eu gain de cause concernant sa demande d'habeas corpus, mais décision annulée en appel.
- Binyam Mohamed (ressortissant éthiopien, résident britannique): libéré par les autorités américaines, cherche toujours à obtenir réparation pour des atteintes aux droits humains.