Pendant la campagne "Écrire pour les droits", qui dure du 4 au 17 décembre 2015, des centaines de milliers de sympathisants et de militants d’Amnesty International à travers le monde enverront des lettres, des courriels, des SMS, des fax et des messages sur Twitter afin de demander la libération de militants emprisonnés pour avoir exprimé pacifiquement des opinions dissidentes, de témoigner leur soutien envers des personnes victimes de torture et d'attirer l’attention sur d’autres atteintes aux droits humains.
"Notre campagne sera l’occasion pour des gens venus d’horizons divers de se rassembler dans le but de mener des actions militantes intéressantes et efficaces. Lorsque des centaines de milliers de personnes proclament leur soutien envers un défenseur des droits humains, l’impact est énorme. Cela donne au militant concerné la force de continuer. Cela permet aussi de montrer à ses oppresseurs qu’ils ne peuvent pas commettre leurs crimes en secret et que le monde entier les observe, attendant de voir ce qu’ils feront ensuite. Chaque lettre, chaque courriel, chaque signature que les autorités reçoivent permet de fissurer une armure autrement impénétrable et de réduire petit à petit le pouvoir de ces autorités qui bafouent les droits humains", a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International.
L'année 2014 a été une année record pour "Écrire pour les droits": des centaines de milliers de personnes dans plus de 200 pays et territoires ont envoyé 3.245.565 messages de soutien ou d’appel à l’action au sujet des 12 personnes et groupes de personnes victimes d’atteintes aux droits humains. Le blogueur saoudien emprisonné Raif Badawi a reçu plus d’un million de messages de soutien depuis que son histoire a été mise en avant dans le cadre de cette campagne.
L’année dernière, d’après le rapport annuel 2014 d’Amnesty International, près de trois quarts des États (119 sur les 160 couverts dans le rapport) restreignaient arbitrairement la liberté d'expression, y compris la liberté de la presse, notamment en obligeant des journaux à fermer et en s’en prenant aux journalistes.
L’édition 2015 d’"Écrire pour les droits" montre bien les restrictions croissantes qui pèsent sur la liberté d'expression en appelant à la libération de plusieurs personnes incarcérées ou risquant une peine de prison pour avoir exprimé pacifiquement des opinions dissidentes, dont voici une liste non exhaustive.
Ouzbékistan: Mouhammad Bekjanov est l’un des journalistes emprisonnés depuis le plus longtemps au monde (avec son collègue Youssouf Rouzimouradov, incarcéré lui aussi en 1999).
Malaisie: Le caricaturiste politique Zulkiflee Anwar Ulhaque, ou Zunar, risque une lourde peine de prison au titre de la Loi relative à la sédition pour avoir publié sur Twitter des messages critiquant le système judiciaire malaisien.
Myanmar: Phyoe Phyoe Aung, dirigeante de l’un des syndicats étudiants les plus importants au Myanmar, fait partie des 54 étudiants et manifestants arrêtés pour leur implication dans un mouvement de protestation organisé le 10 mars 2015.
République démocratique du Congo: Les militants pacifiques Yves Makwambala et Fred Bauma, arrêtés lors d’une conférence de presse, sont accusés d’avoir formé une bande criminelle et tenté de renverser le gouvernement et attendent d’être jugés.
Arabie saoudite: L’avocat Waleed Abu al Khair purge une peine de 15 ans de réclusion assortie d’une interdiction de voyager de la même durée et d’une amende en raison de son militantisme pacifique. Avant d’être incarcéré, cet homme a défendu bon nombre de victimes d’atteintes à leurs droits humains en Arabie saoudite, y compris Raif Badawi, qui faisait partie des cas mis en avant lors de la précédente édition de la campagne.
"Notre campagne sera l’occasion pour des gens venus d’horizons divers de se rassembler dans le but de mener des actions militantes intéressantes et efficaces. Lorsque des centaines de milliers de personnes proclament leur soutien envers un défenseur des droits humains, l’impact est énorme. Cela donne au militant concerné la force de continuer. Cela permet aussi de montrer à ses oppresseurs qu’ils ne peuvent pas commettre leurs crimes en secret et que le monde entier les observe, attendant de voir ce qu’ils feront ensuite. Chaque lettre, chaque courriel, chaque signature que les autorités reçoivent permet de fissurer une armure autrement impénétrable et de réduire petit à petit le pouvoir de ces autorités qui bafouent les droits humains", a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International.
L'année 2014 a été une année record pour "Écrire pour les droits": des centaines de milliers de personnes dans plus de 200 pays et territoires ont envoyé 3.245.565 messages de soutien ou d’appel à l’action au sujet des 12 personnes et groupes de personnes victimes d’atteintes aux droits humains. Le blogueur saoudien emprisonné Raif Badawi a reçu plus d’un million de messages de soutien depuis que son histoire a été mise en avant dans le cadre de cette campagne.
L’année dernière, d’après le rapport annuel 2014 d’Amnesty International, près de trois quarts des États (119 sur les 160 couverts dans le rapport) restreignaient arbitrairement la liberté d'expression, y compris la liberté de la presse, notamment en obligeant des journaux à fermer et en s’en prenant aux journalistes.
L’édition 2015 d’"Écrire pour les droits" montre bien les restrictions croissantes qui pèsent sur la liberté d'expression en appelant à la libération de plusieurs personnes incarcérées ou risquant une peine de prison pour avoir exprimé pacifiquement des opinions dissidentes, dont voici une liste non exhaustive.
Ouzbékistan: Mouhammad Bekjanov est l’un des journalistes emprisonnés depuis le plus longtemps au monde (avec son collègue Youssouf Rouzimouradov, incarcéré lui aussi en 1999).
Malaisie: Le caricaturiste politique Zulkiflee Anwar Ulhaque, ou Zunar, risque une lourde peine de prison au titre de la Loi relative à la sédition pour avoir publié sur Twitter des messages critiquant le système judiciaire malaisien.
Myanmar: Phyoe Phyoe Aung, dirigeante de l’un des syndicats étudiants les plus importants au Myanmar, fait partie des 54 étudiants et manifestants arrêtés pour leur implication dans un mouvement de protestation organisé le 10 mars 2015.
République démocratique du Congo: Les militants pacifiques Yves Makwambala et Fred Bauma, arrêtés lors d’une conférence de presse, sont accusés d’avoir formé une bande criminelle et tenté de renverser le gouvernement et attendent d’être jugés.
Arabie saoudite: L’avocat Waleed Abu al Khair purge une peine de 15 ans de réclusion assortie d’une interdiction de voyager de la même durée et d’une amende en raison de son militantisme pacifique. Avant d’être incarcéré, cet homme a défendu bon nombre de victimes d’atteintes à leurs droits humains en Arabie saoudite, y compris Raif Badawi, qui faisait partie des cas mis en avant lors de la précédente édition de la campagne.