Les sites de réseaux sociaux Facebook et Twitter auraient par ailleurs été bloqués alors que des milliers de militants se rassemblaient dans la capitale, Minsk, et dans d'autres villes afin d'exprimer leur désaccord avec la politique économique du président Alexandre Loukachenko en tapant des mains à l'unisson.
Du gaz lacrymogène a été utilisé contre un groupe de manifestants sur la place de la gare à Minsk, et des manifestants se trouvant dans d'autres quartiers de la ville ont été frappés par des policiers. Les arrestations ont été effectuées par des agents de la sûreté de l'État vêtus en civil n'ayant produit aucune forme d'identification, ni précisé les motifs de ces interpellations.
"Le Bélarus continue à faire fi des droits humains, mais ces récentes arrestations de masse et utilisation de gaz lacrymogène contre des manifestants pacifiques semblent indiquer une intensification des atteintes à la liberté d'expression", a déclaré John Dalhuisen, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
"Ces entraves à la communication sont une manière de couper les manifestants les uns des autres et enfreignent clairement le droit à la liberté d'expression", a-t-il poursuivi.
Le président Loukachenko s'est montré inflexible lors d'une parade militaire à Minsk marquant l'indépendance du pays dimanche 3 juillet, anniversaire de la fin de l'occupation allemande au Bélarus en 1944. Il a attribué les troubles à une intervention étrangère.
"i[Nous comprenons le but de ces attaques. Elles visent à semer l'incertitude et le trouble, détruire le soutien public et […] réduire à néant les efforts déployés pour acquérir l'indépendance. Cela n'arrivera jamais]i", a-t-il dit.
D'après le Centre Viasna des droits humains, 17 journalistes se trouvaient parmi les plus de 200 manifestants arrêtés à Minsk. Certains des journalistes ont été libérés, mais 340 personnes sont maintenues en détention. Quelque 160 d'entre elles sont incarcérées à Minsk, tandis que 180 autres se trouvent dans des centres de détention à travers le Bélarus. Certains manifestants ont été frappés lors de leur arrestation et d'autres dans les fourgons de police.
Des procès sont en cours, et les détenus sont inculpés de délits mineurs relevant du houliganisme ou de participation à une réunion non autorisée, infractions passibles de courtes peines de détention administrative de 10 à 15 jours.
"Sévir contre des manifestants pacifiques n'influe en rien sur les causes de leurs revendications, qui sont principalement en rapport avec la situation économique", a ajouté John Dalhuisen.
"Les inquiétudes relatives à l'exercice des droits économiques et sociaux ne peuvent être éliminées au moyen d'une restriction des droits civils et politiques. Les manifestants pacifiques ne doivent pas être arrêtés, les forces de sécurité ne doivent pas recourir à la violence contre les manifestants et l'ensemble des personnes se trouvant en détention doivent être immédiatement remises en liberté", a-t-il conclu.
Du gaz lacrymogène a été utilisé contre un groupe de manifestants sur la place de la gare à Minsk, et des manifestants se trouvant dans d'autres quartiers de la ville ont été frappés par des policiers. Les arrestations ont été effectuées par des agents de la sûreté de l'État vêtus en civil n'ayant produit aucune forme d'identification, ni précisé les motifs de ces interpellations.
"Le Bélarus continue à faire fi des droits humains, mais ces récentes arrestations de masse et utilisation de gaz lacrymogène contre des manifestants pacifiques semblent indiquer une intensification des atteintes à la liberté d'expression", a déclaré John Dalhuisen, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
"Ces entraves à la communication sont une manière de couper les manifestants les uns des autres et enfreignent clairement le droit à la liberté d'expression", a-t-il poursuivi.
Le président Loukachenko s'est montré inflexible lors d'une parade militaire à Minsk marquant l'indépendance du pays dimanche 3 juillet, anniversaire de la fin de l'occupation allemande au Bélarus en 1944. Il a attribué les troubles à une intervention étrangère.
"i[Nous comprenons le but de ces attaques. Elles visent à semer l'incertitude et le trouble, détruire le soutien public et […] réduire à néant les efforts déployés pour acquérir l'indépendance. Cela n'arrivera jamais]i", a-t-il dit.
D'après le Centre Viasna des droits humains, 17 journalistes se trouvaient parmi les plus de 200 manifestants arrêtés à Minsk. Certains des journalistes ont été libérés, mais 340 personnes sont maintenues en détention. Quelque 160 d'entre elles sont incarcérées à Minsk, tandis que 180 autres se trouvent dans des centres de détention à travers le Bélarus. Certains manifestants ont été frappés lors de leur arrestation et d'autres dans les fourgons de police.
Des procès sont en cours, et les détenus sont inculpés de délits mineurs relevant du houliganisme ou de participation à une réunion non autorisée, infractions passibles de courtes peines de détention administrative de 10 à 15 jours.
"Sévir contre des manifestants pacifiques n'influe en rien sur les causes de leurs revendications, qui sont principalement en rapport avec la situation économique", a ajouté John Dalhuisen.
"Les inquiétudes relatives à l'exercice des droits économiques et sociaux ne peuvent être éliminées au moyen d'une restriction des droits civils et politiques. Les manifestants pacifiques ne doivent pas être arrêtés, les forces de sécurité ne doivent pas recourir à la violence contre les manifestants et l'ensemble des personnes se trouvant en détention doivent être immédiatement remises en liberté", a-t-il conclu.