Photo (c) Greg Webb / IAEA
La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi est devenue l'objet d'un malheur; malheur écologique, malheur humain, malheur idéologique.
Tout d'abord elle laisse derrière elle une zone entièrement sinistrée que des milliers de personnes ont du fuir. A l'heure d'aujourd'hui 100.000 personnes sont hors de chez elles, exilées de leur propre terre. Plus de sept localités sont encore inhabitables et sept autres sont seulement accessibles pour la décontamination laissant place à de vraies villes fantômes.
D'autre part, la catastrophe sanitaire n'est pas à négliger. Alors que les autorités se veulent "rassurantes" dévoilant un impact sur la santé "limité"; 10.000 cancers supplémentaires parmi la population japonaise sont malgré tout reconnus comme conséquence possible de la catastrophe. Si nous reprenons les calculs scientifiques, 9.600 était le nombre le plus petit face à un maximum de 66.000 cas selon le taux de radiation.
Concernant le chantier de la centrale Daiichi, beaucoup de questions se posent encore. Sur le temps, les possibilités, les conséquences. Un robot envoyé sur le site du réacteur n’a "survécu" que 48h dévoilant des doses radioactives mortelles pour l’homme en quelques minutes mais également une brèche accessible humainement au niveau des réacteurs.
Le démantèlement de la centrale nucléaire prendra plusieurs dizaines d’années. 40 ans sont estimés pour le moment. En attendant des barils d’eau radioactive ont envahi les alentours de Daiichi, posant de réelles questions sur la sécurité des centrales nucléaires. La France en avait fait à l’époque un de ces enjeux politiques. Vite retombé, il ne sera pas las de le reprendre à temps, alors que 37 réacteurs de centrale ont déjà dépassé leur limite d’âge (fixé à 30 ans) sur les 58 présents sur le territoire et dont les plus jeunes ont déjà 19 ans.
Tout d'abord elle laisse derrière elle une zone entièrement sinistrée que des milliers de personnes ont du fuir. A l'heure d'aujourd'hui 100.000 personnes sont hors de chez elles, exilées de leur propre terre. Plus de sept localités sont encore inhabitables et sept autres sont seulement accessibles pour la décontamination laissant place à de vraies villes fantômes.
D'autre part, la catastrophe sanitaire n'est pas à négliger. Alors que les autorités se veulent "rassurantes" dévoilant un impact sur la santé "limité"; 10.000 cancers supplémentaires parmi la population japonaise sont malgré tout reconnus comme conséquence possible de la catastrophe. Si nous reprenons les calculs scientifiques, 9.600 était le nombre le plus petit face à un maximum de 66.000 cas selon le taux de radiation.
Concernant le chantier de la centrale Daiichi, beaucoup de questions se posent encore. Sur le temps, les possibilités, les conséquences. Un robot envoyé sur le site du réacteur n’a "survécu" que 48h dévoilant des doses radioactives mortelles pour l’homme en quelques minutes mais également une brèche accessible humainement au niveau des réacteurs.
Le démantèlement de la centrale nucléaire prendra plusieurs dizaines d’années. 40 ans sont estimés pour le moment. En attendant des barils d’eau radioactive ont envahi les alentours de Daiichi, posant de réelles questions sur la sécurité des centrales nucléaires. La France en avait fait à l’époque un de ces enjeux politiques. Vite retombé, il ne sera pas las de le reprendre à temps, alors que 37 réacteurs de centrale ont déjà dépassé leur limite d’âge (fixé à 30 ans) sur les 58 présents sur le territoire et dont les plus jeunes ont déjà 19 ans.