Le recul de la fréquentation étrangère est particulièrement marqué sur la Côte d'Azur
La baisse de fréquentation des touristes étrangers (- 22 %), qui représentent le quart de la clientèle, est trois fois plus intense que celle des touristes français. Elle explique la moitié des 755 000 nuitées perdues par l'hôtellerie par rapport à l'hiver 2008. Cette chute concerne tous les départements de la région ; elle atteint 46 % pour les Hautes-Alpes.
Les Italiens et les Britanniques sont les touristes étrangers les plus nombreux dans notre région. Or leur fréquentation baisse plus fortement que celle des autres nationalités. Ainsi, ils contribuent pour un quart au déficit total des nuitées.
Le recul de la fréquentation étrangère est un phénomène national : il dépasse 20 % dans sept régions françaises. Il contribue aux deux tiers des nuitées perdues au niveau national, ainsi qu'en Île-de-France, et à près de 60 % en Rhône-Alpes.
Au cours de l'hiver 2009, la durée des séjours s'établit à 1,8 jour en moyenne, en léger repli par rapport à l'hiver précédent (- 2,5 %). Cette diminution n'explique que le cinquième de la baisse des nuitées, l'essentiel provenant de la chute du nombre de séjours. Comme presque partout ailleurs en France, le nombre d'hôtels en activité diminue par rapport à l'hiver précédent.
L'offre de chambres baisse cependant moins que la fréquentation ; les taux d'occupation fléchissent ainsi pour atteindre 44 %. Ce taux est particulièrement bas comparé à celui de France métropolitaine, et plus encore par rapport à celui de Rhône-Alpes ou d'Île-de-France.
Dans les hôtels de montagne, la fréquentation chute fortement
Le très bon enneigement, dont ont bénéficié les Alpes du Sud, a permis une progression de la fréquentation touristique globale, selon l'Observatoire du tourisme de Paca. Cependant, les hôtels, qui représentent une faible part des capacités d'hébergement en montagne, enregistrent une fréquentation en forte diminution.
Après plusieurs années successives de baisse, les hôtels de montagne avaient bénéficié au cours de l'hiver 2008 d'une progression très marquée du nombre de nuitées (+ 39,7 %). Cette forte hausse est en grande partie gommée par la diminution constatée en 2009 (- 27,1 %). Cette chute s'observe dans l'ensemble du massif alpin (près de - 10 % en Rhône-Alpes) ; en revanche, la fréquentation augmente dans les autres principales régions ayant un tourisme de montagne (Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Auvergne, Franche-Comté).
Les hôtels de montagne, qui ne représentent que 9 % des nuitées de la région, pèsent pour un quart de la baisse totale des nuitées. La forte chute de fréquentation des touristes étrangers (- 45 %) est responsable du quart de la diminution des nuitées de l'hôtellerie de montagne.
La réduction de la durée moyenne des séjours (- 11,4 % pour atteindre 2,3 jours) explique 42 % de la baisse des nuitées. Cette durée diminue davantage en Provence-Alpes-Côte d'Azur qu'au niveau national et qu'en Rhône-Alpes, alors qu'elle était déjà sensiblement plus faible. Bien que l'offre en nombre de chambres chute fortement, le taux d'occupation fléchit de 7 points pour atteindre 45 %. Il devient inférieur à la moyenne nationale et inférieur de 15 points à celui de Rhône-Alpes.
Malgré une baisse, la région conserve son premier rang pour le tourisme littoral
L'espace touristique littoral comprend les villes balnéaires ainsi que les principales villes de la région, à l'exception d'Aix-en-Provence et d'Avignon. Les hôtels de cet espace accueillent, même en hiver, plus de la moitié des nuitées des hôtels de Provence-Alpes-Côte d'Azur (60 % en 2009). Leur nombre recule de 11 % par rapport à l'hiver 2008 (- 400 000 nuitées). Les touristes étrangers, dont la fréquentation diminue de 20 %, sont à l'origine des deux tiers de cette baisse.
Dans les hôtels du littoral régional, la durée moyenne des séjours est stable par rapport à l'hiver 2008 (1,9 jour). À l'opposé du comportement observé en montagne, les hôteliers du littoral réduisent peu leur offre de chambres (- 1,6 % au cours de l'hiver 2009) : il en résulte, avec la baisse de la fréquentation, une chute de 5 points du taux d'occupation moyen. Il s'établit à 45 %, soit un niveau proche de la moyenne nationale.
Avec près de 3 300 000 nuitées, soit 39 % de la fréquentation littorale nationale, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur conserve le premier rang des régions françaises, devant la Bretagne (16 %) et la Basse-Normandie (10 %). La moindre fréquentation hôtelière observée cet hiver dans cet espace touristique est une spécificité de notre région par son ampleur : elle représente 88 % des nuitées perdues au niveau national.
Les hôtels de l'espace touristique urbain non littoral constituent, après l'espace littoral, le deuxième espace hôtelier d'accueil des touristes en Provence-Alpes-Côte d'Azur (24 % des nuitées). Dans ces établissements, la fréquentation diminue de 10 % par rapport à l'hiver 2008 (soit 145 000 nuitées). Cette chute, du même ordre que celle constatée dans l'espace touristique littoral, est plus importante qu'au niveau national, en Île-de-France ou en Rhône-Alpes. La fréquentation des touristes étrangers baisse de 27 % (soit 105 000 nuitées) ; celle des touristes français de 4 %.
Au cours de l'hiver 2009, la durée moyenne des séjours dans les hôtels urbains non littoraux se réduit légèrement (- 1,1 %) pour atteindre 1,6 jour, soit un niveau identique à celui de l'espace touristique urbain natonal. Dans ces établissements, l'offre de chambres est stable ; le taux d'occupation baisse de 4 points pour s'établir à 46 %, à un niveau bien inférieur à celui des établissements de Rhône-Alpes ou d'Île-de-France.
Les hôtels de l'espace rural continuent à enregistrer une chute de fréquentation
Les hôtels de l'espace touristique rural non littoral (7 % de la fréquentation touristique hôtelière régionale) subissent une baisse de fréquentation de 27 000 nuitées (- 6,2 %). Français et étrangers ont un comportement comparable. Cette diminution est cependant moins forte que celle constatée l'hiver précédent et moins marquée que dans les autres espaces touristiques de la région.
Au cours de l'hiver 2009, la durée moyenne des séjours hôteliers de cet espace recule par rapport à 2008 (- 3,6 %), après la baisse de 8 % entre 2007 et 2008. Si les touristes étrangers, venus moins nombreux, restent plus longtemps qu'en 2008 (+ 20 %), les séjours des touristes français sont de nouveau écourtés. La diminution de la durée de séjour de ces derniers, venus pourtant plus nombreux, représente une perte de 25 000 nuitées. Le taux d'occupation moyen baisse légèrement pour s'établir à 32,2 %, la réduction de l'offre de chambres (- 2,5 %) étant inférieure au recul de la fréquentation.
Provence-Alpes-Côte d'Azur compte parmi les six régions d'importance au niveau national en ce qui concerne l'hôtellerie rurale. Comme la Bourgogne, l'Île-de-France, l'Alsace, le Centre et Rhône-Alpes, elle enregistre entre 400 000 et 500 000 nuitées durant la saison d'hiver 2009. Si dans toutes ces régions la fréquentation hôtelière chute, ceci est particulièrement marqué pour notre région, ainsi qu'en Île-de-France et en Bourgogne.
Source : enquêtes de fréquentation hôtelière - Insee, DGCIS, CRT et CDT.
Les Italiens et les Britanniques sont les touristes étrangers les plus nombreux dans notre région. Or leur fréquentation baisse plus fortement que celle des autres nationalités. Ainsi, ils contribuent pour un quart au déficit total des nuitées.
Le recul de la fréquentation étrangère est un phénomène national : il dépasse 20 % dans sept régions françaises. Il contribue aux deux tiers des nuitées perdues au niveau national, ainsi qu'en Île-de-France, et à près de 60 % en Rhône-Alpes.
Au cours de l'hiver 2009, la durée des séjours s'établit à 1,8 jour en moyenne, en léger repli par rapport à l'hiver précédent (- 2,5 %). Cette diminution n'explique que le cinquième de la baisse des nuitées, l'essentiel provenant de la chute du nombre de séjours. Comme presque partout ailleurs en France, le nombre d'hôtels en activité diminue par rapport à l'hiver précédent.
L'offre de chambres baisse cependant moins que la fréquentation ; les taux d'occupation fléchissent ainsi pour atteindre 44 %. Ce taux est particulièrement bas comparé à celui de France métropolitaine, et plus encore par rapport à celui de Rhône-Alpes ou d'Île-de-France.
Dans les hôtels de montagne, la fréquentation chute fortement
Le très bon enneigement, dont ont bénéficié les Alpes du Sud, a permis une progression de la fréquentation touristique globale, selon l'Observatoire du tourisme de Paca. Cependant, les hôtels, qui représentent une faible part des capacités d'hébergement en montagne, enregistrent une fréquentation en forte diminution.
Après plusieurs années successives de baisse, les hôtels de montagne avaient bénéficié au cours de l'hiver 2008 d'une progression très marquée du nombre de nuitées (+ 39,7 %). Cette forte hausse est en grande partie gommée par la diminution constatée en 2009 (- 27,1 %). Cette chute s'observe dans l'ensemble du massif alpin (près de - 10 % en Rhône-Alpes) ; en revanche, la fréquentation augmente dans les autres principales régions ayant un tourisme de montagne (Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Auvergne, Franche-Comté).
Les hôtels de montagne, qui ne représentent que 9 % des nuitées de la région, pèsent pour un quart de la baisse totale des nuitées. La forte chute de fréquentation des touristes étrangers (- 45 %) est responsable du quart de la diminution des nuitées de l'hôtellerie de montagne.
La réduction de la durée moyenne des séjours (- 11,4 % pour atteindre 2,3 jours) explique 42 % de la baisse des nuitées. Cette durée diminue davantage en Provence-Alpes-Côte d'Azur qu'au niveau national et qu'en Rhône-Alpes, alors qu'elle était déjà sensiblement plus faible. Bien que l'offre en nombre de chambres chute fortement, le taux d'occupation fléchit de 7 points pour atteindre 45 %. Il devient inférieur à la moyenne nationale et inférieur de 15 points à celui de Rhône-Alpes.
Malgré une baisse, la région conserve son premier rang pour le tourisme littoral
L'espace touristique littoral comprend les villes balnéaires ainsi que les principales villes de la région, à l'exception d'Aix-en-Provence et d'Avignon. Les hôtels de cet espace accueillent, même en hiver, plus de la moitié des nuitées des hôtels de Provence-Alpes-Côte d'Azur (60 % en 2009). Leur nombre recule de 11 % par rapport à l'hiver 2008 (- 400 000 nuitées). Les touristes étrangers, dont la fréquentation diminue de 20 %, sont à l'origine des deux tiers de cette baisse.
Dans les hôtels du littoral régional, la durée moyenne des séjours est stable par rapport à l'hiver 2008 (1,9 jour). À l'opposé du comportement observé en montagne, les hôteliers du littoral réduisent peu leur offre de chambres (- 1,6 % au cours de l'hiver 2009) : il en résulte, avec la baisse de la fréquentation, une chute de 5 points du taux d'occupation moyen. Il s'établit à 45 %, soit un niveau proche de la moyenne nationale.
Avec près de 3 300 000 nuitées, soit 39 % de la fréquentation littorale nationale, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur conserve le premier rang des régions françaises, devant la Bretagne (16 %) et la Basse-Normandie (10 %). La moindre fréquentation hôtelière observée cet hiver dans cet espace touristique est une spécificité de notre région par son ampleur : elle représente 88 % des nuitées perdues au niveau national.
Les hôtels de l'espace touristique urbain non littoral constituent, après l'espace littoral, le deuxième espace hôtelier d'accueil des touristes en Provence-Alpes-Côte d'Azur (24 % des nuitées). Dans ces établissements, la fréquentation diminue de 10 % par rapport à l'hiver 2008 (soit 145 000 nuitées). Cette chute, du même ordre que celle constatée dans l'espace touristique littoral, est plus importante qu'au niveau national, en Île-de-France ou en Rhône-Alpes. La fréquentation des touristes étrangers baisse de 27 % (soit 105 000 nuitées) ; celle des touristes français de 4 %.
Au cours de l'hiver 2009, la durée moyenne des séjours dans les hôtels urbains non littoraux se réduit légèrement (- 1,1 %) pour atteindre 1,6 jour, soit un niveau identique à celui de l'espace touristique urbain natonal. Dans ces établissements, l'offre de chambres est stable ; le taux d'occupation baisse de 4 points pour s'établir à 46 %, à un niveau bien inférieur à celui des établissements de Rhône-Alpes ou d'Île-de-France.
Les hôtels de l'espace rural continuent à enregistrer une chute de fréquentation
Les hôtels de l'espace touristique rural non littoral (7 % de la fréquentation touristique hôtelière régionale) subissent une baisse de fréquentation de 27 000 nuitées (- 6,2 %). Français et étrangers ont un comportement comparable. Cette diminution est cependant moins forte que celle constatée l'hiver précédent et moins marquée que dans les autres espaces touristiques de la région.
Au cours de l'hiver 2009, la durée moyenne des séjours hôteliers de cet espace recule par rapport à 2008 (- 3,6 %), après la baisse de 8 % entre 2007 et 2008. Si les touristes étrangers, venus moins nombreux, restent plus longtemps qu'en 2008 (+ 20 %), les séjours des touristes français sont de nouveau écourtés. La diminution de la durée de séjour de ces derniers, venus pourtant plus nombreux, représente une perte de 25 000 nuitées. Le taux d'occupation moyen baisse légèrement pour s'établir à 32,2 %, la réduction de l'offre de chambres (- 2,5 %) étant inférieure au recul de la fréquentation.
Provence-Alpes-Côte d'Azur compte parmi les six régions d'importance au niveau national en ce qui concerne l'hôtellerie rurale. Comme la Bourgogne, l'Île-de-France, l'Alsace, le Centre et Rhône-Alpes, elle enregistre entre 400 000 et 500 000 nuitées durant la saison d'hiver 2009. Si dans toutes ces régions la fréquentation hôtelière chute, ceci est particulièrement marqué pour notre région, ainsi qu'en Île-de-France et en Bourgogne.
Source : enquêtes de fréquentation hôtelière - Insee, DGCIS, CRT et CDT.