Image illustrative de François Compaoré. (c) Le Quotidien
La plus haute juridiction judiciaire française a validé la demande d’extradition de François Compaoré vers le Burkina. C’est une victoire d’étape mais pas la fin de cette saga judiciaire qui capte l’attention de bon nombre de Burkinabè. En effet, pour être réelle, cette extradition doit encore être autorisée par un décret du gouvernement français. Emmanuel Macron tiendra-t-il sa promesse ? Lors de sa visite à Ouagadougou en Novembre 2017, n’avait-il pas dit qu’il « ferait tout pour faciliter » l’extradition de François ?
Tous les regards sont maintenant rivés sur le Quai d’Orsay! Sans oublier que le conseil de François a affirmé qu’il fera appel de cette décision. Et ce ne sont pas les recours pour faire durer la procédure qui manquent. La partie adverse use de tous les moyens pour empêcher l’extradition. Il y a cette plainte déposée par l’un des avocats de François, Maître Pierre Olivier Sur contre le juge d’instruction burkinabè Emile Zerbo pour « faux et usage de faux en écriture publique ».Une instruction qui sans doute va ralentir la procédure jusqu’en 2020. Et à cette date, se tiendront les élections présidentielle et législative au Burkina Faso. La donne pourrait changer s’il y a un changement de régime.
Tous les regards sont maintenant rivés sur le Quai d’Orsay! Sans oublier que le conseil de François a affirmé qu’il fera appel de cette décision. Et ce ne sont pas les recours pour faire durer la procédure qui manquent. La partie adverse use de tous les moyens pour empêcher l’extradition. Il y a cette plainte déposée par l’un des avocats de François, Maître Pierre Olivier Sur contre le juge d’instruction burkinabè Emile Zerbo pour « faux et usage de faux en écriture publique ».Une instruction qui sans doute va ralentir la procédure jusqu’en 2020. Et à cette date, se tiendront les élections présidentielle et législative au Burkina Faso. La donne pourrait changer s’il y a un changement de régime.
François Compaoré ne risque pas la peine de mort
Une pancarte à l'éffigie du journaliste au Centre de Presse Norbert Zongo. Photo (c) A. Tapsoba
Le 29 Octobre 2017, de retour d’Abidjan, François Compaoré est interpellé à l’aéroport de Roissy-Charles- de Gaulle. Une interpellation qui fait suite à un mandat d’arrêt international lancé par les autorités burkinabè. Après une brève garde à vue, il sera placé sous contrôle judiciaire. Interdiction pour lui de quitter le territoire français. C’est alors que débute le bras de fer entre les autorités burkinabè et les avocats de François Compaoré.
A la demande de la justice française, la partie accusatrice a apporté « des éléments matériels précis de nature à démontrer l’implication présumée de François Compaoré dans l’assassinat de Norbert Zongo et de ses 3 compagnons d’infortune ». Le 5 mai 2018, la Chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris donnait un avis favorable à la requête burkinabè d’extrader François. Le 31 mai 2018, le Burkina abolissait la peine de mort. Une décision qui fait certainement suite à la crainte des avocats de la partie adverse que leur client en soit victime.
Certes l’étau se resserre inévitablement autour du présumé commanditaire de l’assassinat de Norbert Zongo mais le retour de ce dernier au Burkina semble toujours incertain. Qu’à cela ne tienne, la famille du journaliste garde espoir qu’un jour ou l’autre justice sera faite.
A la demande de la justice française, la partie accusatrice a apporté « des éléments matériels précis de nature à démontrer l’implication présumée de François Compaoré dans l’assassinat de Norbert Zongo et de ses 3 compagnons d’infortune ». Le 5 mai 2018, la Chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris donnait un avis favorable à la requête burkinabè d’extrader François. Le 31 mai 2018, le Burkina abolissait la peine de mort. Une décision qui fait certainement suite à la crainte des avocats de la partie adverse que leur client en soit victime.
Certes l’étau se resserre inévitablement autour du présumé commanditaire de l’assassinat de Norbert Zongo mais le retour de ce dernier au Burkina semble toujours incertain. Qu’à cela ne tienne, la famille du journaliste garde espoir qu’un jour ou l’autre justice sera faite.