La chercheuse sur la France d’Amnesty International a été témoin de l’expulsion tôt le matin de familles roms, parmi lesquelles 60 enfants, d’un campement informel à Bobigny où certaines familles vivaient depuis trois ans. La moitié des enfants du campement étaient scolarisés, et ils se sont retrouvés sans abri à une semaine de la rentrée scolaire.
Cette expulsion est la dernière d’une série d’expulsions forcées effectuées par les autorités locales en France, à la suite desquelles des centaines de personnes se sont retrouvées à la rue.
"Je me suis réveillé à 6 heures, la police est venue, ça nous a fait peur. Moi, je savais qu’on allait devoir partir, ma mère nous l’avait dit. Je ne sais pas où on va aller avec ma famille. On ne sait pas si on va pouvoir aller à l’école, mais nous on veut vraiment y aller. Aujourd’hui je devais aller au stage de remise à niveau, avant ma rentrée en 6ème au collège, mais là je ne peux pas aller au stage", a témoigné David, âgé de 12 ans.
C’est la cinquième fois que David et sa famille - cinq filles et cinq garçons de 4 à 28 ans - sont expulsés.
Cette expulsion est la dernière d’une série d’expulsions forcées effectuées par les autorités locales en France, à la suite desquelles des centaines de personnes se sont retrouvées à la rue.
"Je me suis réveillé à 6 heures, la police est venue, ça nous a fait peur. Moi, je savais qu’on allait devoir partir, ma mère nous l’avait dit. Je ne sais pas où on va aller avec ma famille. On ne sait pas si on va pouvoir aller à l’école, mais nous on veut vraiment y aller. Aujourd’hui je devais aller au stage de remise à niveau, avant ma rentrée en 6ème au collège, mais là je ne peux pas aller au stage", a témoigné David, âgé de 12 ans.
C’est la cinquième fois que David et sa famille - cinq filles et cinq garçons de 4 à 28 ans - sont expulsés.