Illustration. Photo (c) Marc Lagneau
Dans une étude de l’IFOP du mois de mars 2017, ils ne seraient que 56% des 18-25 ans à s’intéresser à la campagne électorale, mais seulement 50% des primo votants iraient voter et pas plus de 52% des jeunes en globalité.
Cette abstention serait due à de multiples raisons. Pas mal de jeunes ne se sentent pas bien représentés dans cette élection et ne pensent pas que la présidentielle va changer quelque chose à leurs problèmes et leurs inquiétudes. Certains s’abstiennent pour exprimer leur mécontentement de la classe politique.
Ce phénomène électoral des jeunes se retrouve dans les autres pays de l’OCDE et témoigne d’une abstention beaucoup plus marquée que celle des catégories plus âgées. En France, seulement 87% des jeunes primo votants déclarent s’être inscrits sur les listes électorales, soit 8% de moins qu’en 2012. D’une façon générale, plus de 80% des jeunes dans l’OCDE qui s’abstiennent aux deux premiers scrutins, deviennent des abstentionnistes chroniques, selon la directrice de LEPAC, Virginie Raisson.
Le déficit démocratique actuel pourrait à long terme menacer la démocratie. Il parait incohérent et risqué que les choix des politiques futurs échappent aux jeunes alors que le monde va vivre de grandes mutations dans l’avenir. Il est possible que se profile actuellement le déclin de la démocratie telle qu’on l’a connue jusqu’à maintenant.
Si on veut la préserver? Il semble inévitable que la question du pouvoir mais aussi de sa pratique puissent être mieux partagées. Pour cela les institutions devront dans l’avenir garantir une meilleure représentativité des citoyens, dont les jeunes, chez les élus et la lier à une pratique nouvelle pour la France, celle de la démocratie directe.
Alors, demain peut-être, si la démocratie se réinvente les nombreux défis (écologique, technologique, éthique…) auxquels devra répondre notre société pourraient se faire de façon partagée et plus responsable.
Cette abstention serait due à de multiples raisons. Pas mal de jeunes ne se sentent pas bien représentés dans cette élection et ne pensent pas que la présidentielle va changer quelque chose à leurs problèmes et leurs inquiétudes. Certains s’abstiennent pour exprimer leur mécontentement de la classe politique.
Ce phénomène électoral des jeunes se retrouve dans les autres pays de l’OCDE et témoigne d’une abstention beaucoup plus marquée que celle des catégories plus âgées. En France, seulement 87% des jeunes primo votants déclarent s’être inscrits sur les listes électorales, soit 8% de moins qu’en 2012. D’une façon générale, plus de 80% des jeunes dans l’OCDE qui s’abstiennent aux deux premiers scrutins, deviennent des abstentionnistes chroniques, selon la directrice de LEPAC, Virginie Raisson.
Le déficit démocratique actuel pourrait à long terme menacer la démocratie. Il parait incohérent et risqué que les choix des politiques futurs échappent aux jeunes alors que le monde va vivre de grandes mutations dans l’avenir. Il est possible que se profile actuellement le déclin de la démocratie telle qu’on l’a connue jusqu’à maintenant.
Si on veut la préserver? Il semble inévitable que la question du pouvoir mais aussi de sa pratique puissent être mieux partagées. Pour cela les institutions devront dans l’avenir garantir une meilleure représentativité des citoyens, dont les jeunes, chez les élus et la lier à une pratique nouvelle pour la France, celle de la démocratie directe.
Alors, demain peut-être, si la démocratie se réinvente les nombreux défis (écologique, technologique, éthique…) auxquels devra répondre notre société pourraient se faire de façon partagée et plus responsable.