Quand l'amazigh rencontre le monde
De là réside toute sa puissance. Cette année, près de 40 artistes sont montés sur les scènes de la place Al Amal, du Théâtre de Verdure, ou encore de la place Al Wahda du 4 au 7 juillet 2018. Les festivaliers ont embrassé les spectacles, de la même manière que le festival a enlacé, très fort, la culture dans ses bras protecteurs…
"Les serments sont des mots, et les mots ne sont que du vent". Cette phrase de Samuel Butler ne peut être universelle. Le Festival Timitar en est la preuve. Depuis le tout début, il n’a jamais failli à ses engagements. Chaque édition a mis en scène des artistes de différentes cultures, langues, genres musicaux, âges, sexes et niveaux de reconnaissance.
Ils nous ont promis la perpétuation de la culture amazighe? Ils nous ont dévoilé, en ouverture, les Rways, ces groupes de musiciens amazighs mêlant poésie, chant, luth, ribab, cloche, tambour et parfois cymbalette de cuivre. Ils sont représentés par les excellents Rayss Bizmaouen, Rayss Belmoudden, mais aussi Rayssa Keltouma, Fatima Tamanart et d’autres. Des traditions au modernisme, le festival a également présenté des artistes innovants dans la musique amazighe, à savoir Imghrane, Hamid Inerzaf, Toudert, Imdoukal et Oudaden. La grande Cherifa Kersit a également été au rendez-vous, et nous a enchanté de sa merveilleuse voix et de sa délicieuse poésie.
Ils nous ont promis la protection de l’art populaire marocain? Voilà que Cheifa Kerzit, Hadda Ouakki, Dounia Batma et la vedette du chaâbi Zina Daoudia ont porté très haut le drapeau marocain, à la hauteur de leurs voix. Ils nous ont aussi fait voir et entendre les troupes Rokba Ahl Essalam de Zagora, Ahidous Izouran du Moyen Atlas, Ahwach Argan Tafraout, Ahwach Tagmout sans oublier Ahwach Taskiwin, qui est une danse martiale du Haut-Atlas occidental marocain et qui a été inscrite il y a quelque peu sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente de l'UNESCO.
Dans un registre plus contemporain, le festival nous a fait découvrir Aywa, Kasba, Malca et Gabatch Maroc. La diversité des genres n’a pas été écartée, et c’est pour cette raison que nous avons vibré aux sons des DJ Taxi Kabir, DJ Missy Ness et DJ Sama, pour ne citer qu’eux.
Ils nous ont promis d’écouter le monde? Inner Circle, très célèbre groupe de reggae en provenance de Jamaïque, a débarqué, avec ses 50 années de scène, pour célébrer avec nous ce succès quinquagénaire. Tout droit du Moyen-Orient, les Libanais The Wanton Bishops ont enflammé Agadir, tandis que les 3MA réunissant les artistes Ballaké Sissoko (Mali), Driss El Maloumi (Maroc), et Rajery (Mali), sont venus nous rappeler ce que signifie la fusion musicale.
La liste des artistes est longue, aussi riche qu’enivrante. N’oublions pas le Timitar Off, tout aussi important pour communiquer leur engagement: tables rondes, colloques, conférences ont été proposés pour éduquer et sensibiliser le public à la préservation de l’art et la culture.
"Les serments sont des mots, et les mots ne sont que du vent". Cette phrase de Samuel Butler ne peut être universelle. Le Festival Timitar en est la preuve. Depuis le tout début, il n’a jamais failli à ses engagements. Chaque édition a mis en scène des artistes de différentes cultures, langues, genres musicaux, âges, sexes et niveaux de reconnaissance.
Ils nous ont promis la perpétuation de la culture amazighe? Ils nous ont dévoilé, en ouverture, les Rways, ces groupes de musiciens amazighs mêlant poésie, chant, luth, ribab, cloche, tambour et parfois cymbalette de cuivre. Ils sont représentés par les excellents Rayss Bizmaouen, Rayss Belmoudden, mais aussi Rayssa Keltouma, Fatima Tamanart et d’autres. Des traditions au modernisme, le festival a également présenté des artistes innovants dans la musique amazighe, à savoir Imghrane, Hamid Inerzaf, Toudert, Imdoukal et Oudaden. La grande Cherifa Kersit a également été au rendez-vous, et nous a enchanté de sa merveilleuse voix et de sa délicieuse poésie.
Ils nous ont promis la protection de l’art populaire marocain? Voilà que Cheifa Kerzit, Hadda Ouakki, Dounia Batma et la vedette du chaâbi Zina Daoudia ont porté très haut le drapeau marocain, à la hauteur de leurs voix. Ils nous ont aussi fait voir et entendre les troupes Rokba Ahl Essalam de Zagora, Ahidous Izouran du Moyen Atlas, Ahwach Argan Tafraout, Ahwach Tagmout sans oublier Ahwach Taskiwin, qui est une danse martiale du Haut-Atlas occidental marocain et qui a été inscrite il y a quelque peu sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente de l'UNESCO.
Dans un registre plus contemporain, le festival nous a fait découvrir Aywa, Kasba, Malca et Gabatch Maroc. La diversité des genres n’a pas été écartée, et c’est pour cette raison que nous avons vibré aux sons des DJ Taxi Kabir, DJ Missy Ness et DJ Sama, pour ne citer qu’eux.
Ils nous ont promis d’écouter le monde? Inner Circle, très célèbre groupe de reggae en provenance de Jamaïque, a débarqué, avec ses 50 années de scène, pour célébrer avec nous ce succès quinquagénaire. Tout droit du Moyen-Orient, les Libanais The Wanton Bishops ont enflammé Agadir, tandis que les 3MA réunissant les artistes Ballaké Sissoko (Mali), Driss El Maloumi (Maroc), et Rajery (Mali), sont venus nous rappeler ce que signifie la fusion musicale.
La liste des artistes est longue, aussi riche qu’enivrante. N’oublions pas le Timitar Off, tout aussi important pour communiquer leur engagement: tables rondes, colloques, conférences ont été proposés pour éduquer et sensibiliser le public à la préservation de l’art et la culture.