Une hybride débridée
C'est à l'occasion du Salon de l'Automobile de Genève, qui se déroule jusqu'au 14 mars 2010, que le président de Ferrari, Luca Cordaro di Montezemolo, a présenté la vision écologique à délai rapproché de la marque au Cavallino Rampante (Cheval Cabré).
La 599 GTB HY-KERS est le prototype d'une voiture qui sera mise en circulation sous peu ; soit tout de même 3 à 4 ans, tous les tests de fiabilité du concept devant être effectués et pérennisés.
En montant son système HY-KERS sur la superbe 599 Fiorano, Ferrari transforme cette sportive classique (moteur à l'avant, transmission postérieure) en une hybride au moins aussi redoutable.
En effet, pour faire simple, le somptueux 6.0 litres V12 (essence !, on est entre gens sérieux) de 620 ch se voit doublé d'un moteur à récupération d'énergie, inspiré du KERS (SREC en français spécial mal-comprenants) utilisé en compétition lors du championnat du monde de Formule 1 en 2009. Ce moteur électrique, qui est régénéré lors des phases de freinage, ajoute 109 ch au bataillon de "cavallini".
La transmission, avec son double-embrayage et sa boîte 7 rapports électroniques a de quoi assumer.
Les performances, praticables chez les peuples éveillés, passent à 10,4 secondes pour le 0 à 200 km/h (oui, oui, la vitesse tue ; mais moins que l'aliénation vu les résultats français dans la moyenne européenne) ; contre 11 secondes pour la version "normale". Tout cela pour dire que qui peut le plus pouvant le moins, rien n'interdit de décliner cette technologie sur les voitures de tous les jours. Et Fiat le fera très probablement.
Le moteur électrique est un tri-phase de 80 Kw (109 ch, donc), pesant "à peine" 40 kg. Compte-tenu du gain en puissance, en consommation et en réduction de Co2 (-35 %), le bilan est plus que positif.
Cette technologie praticable dès à présent (Toyota - Prius et Lexus - et Honda - Insight - le prouvent) changerait du culte inepte du tout-mazout imposé pour des raisons uniquement politiciennes dans certains pays, au détriment de l'évolution bêtement interrompue durant trop longtemps des moteurs les moins polluants pour le moment, les essences (et quand nous nous utilisons le mot polluant, nous parlons bien de pollution, pas de théories fumeuses - si nous pouvons nous permettre, et nous pouvons...- sur des causes naturelles comme le Co2).
De fait, il est utile, pour tous, qu'une marque comme Ferrari (alors que Porsche tombe dans le mazout - perpétuellement émetteur de particules de suie, filtres ou pas -, comme si le marché français était sa priorité !..) démontre un savoir-faire raisonné.
www.diabloto.info
La 599 GTB HY-KERS est le prototype d'une voiture qui sera mise en circulation sous peu ; soit tout de même 3 à 4 ans, tous les tests de fiabilité du concept devant être effectués et pérennisés.
En montant son système HY-KERS sur la superbe 599 Fiorano, Ferrari transforme cette sportive classique (moteur à l'avant, transmission postérieure) en une hybride au moins aussi redoutable.
En effet, pour faire simple, le somptueux 6.0 litres V12 (essence !, on est entre gens sérieux) de 620 ch se voit doublé d'un moteur à récupération d'énergie, inspiré du KERS (SREC en français spécial mal-comprenants) utilisé en compétition lors du championnat du monde de Formule 1 en 2009. Ce moteur électrique, qui est régénéré lors des phases de freinage, ajoute 109 ch au bataillon de "cavallini".
La transmission, avec son double-embrayage et sa boîte 7 rapports électroniques a de quoi assumer.
Les performances, praticables chez les peuples éveillés, passent à 10,4 secondes pour le 0 à 200 km/h (oui, oui, la vitesse tue ; mais moins que l'aliénation vu les résultats français dans la moyenne européenne) ; contre 11 secondes pour la version "normale". Tout cela pour dire que qui peut le plus pouvant le moins, rien n'interdit de décliner cette technologie sur les voitures de tous les jours. Et Fiat le fera très probablement.
Le moteur électrique est un tri-phase de 80 Kw (109 ch, donc), pesant "à peine" 40 kg. Compte-tenu du gain en puissance, en consommation et en réduction de Co2 (-35 %), le bilan est plus que positif.
Cette technologie praticable dès à présent (Toyota - Prius et Lexus - et Honda - Insight - le prouvent) changerait du culte inepte du tout-mazout imposé pour des raisons uniquement politiciennes dans certains pays, au détriment de l'évolution bêtement interrompue durant trop longtemps des moteurs les moins polluants pour le moment, les essences (et quand nous nous utilisons le mot polluant, nous parlons bien de pollution, pas de théories fumeuses - si nous pouvons nous permettre, et nous pouvons...- sur des causes naturelles comme le Co2).
De fait, il est utile, pour tous, qu'une marque comme Ferrari (alors que Porsche tombe dans le mazout - perpétuellement émetteur de particules de suie, filtres ou pas -, comme si le marché français était sa priorité !..) démontre un savoir-faire raisonné.
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