Illustration. Image libre de droit
Ce qui est important c’est de voir que la question de la spécialisation des femmes et cette question de la ségrégation entre les emplois masculins et féminins, va avoir des conséquences notamment sur les salaires. Les différences de salaires restent importantes, 27 % d’écart de salaires entre les hommes et les femmes, tout confondus. C’est explicable, notamment avec le temps partiel, mais il existe aussi des mécanismes souterrains, qui creusent cet écart. En effet, certains considèrent que les femmes, étant affectées aux tâches ménagères, on ne leur demandera pas de faire des heures supplémentaires, la disponibilité des femmes dans son ensemble étant réduite, elles auront moins de primes. Malgré cela 9 % de cet écart reste inexpliqué dans cette différence de salaire.
Le sexisme ordinaire, qui est là au quotidien, verrouille un certain nombre de choses, notamment l’accès à des emplois plus masculins. Il existe également une concurrence entretenue par les entreprises, entre les hommes et les femmes, qui participe à la difficulté de la construction de la mobilisation des femmes pour prendre part dans les profits, les augmentations, qui sont fait au sein de la société dans laquelle elles travaillent.
Sur la question du chômage, il faut se pencher sur le taux d’activité. Il y a aujourd’hui beaucoup de femmes qui ne sont pas recensées en tant que chômeuses parce qu’elles ne travaillent pas. Mais elles ne postulent à aucun emploi, elles sont mère au foyer pour tout un tas de raisons. Elles sont sorties du marché de l’emploi et elles ne sont pas comptabilisées dans le taux de chômage. Et précisément, égalité du taux de chômage ne veut pas dire égalité du taux d’emploi. Ces femmes sont également plus précaires du fait de ces emplois à temps partiel, y compris en termes de type de contrat.
Concernant les conditions de travail, et plus particulièrement sur la question du harcèlement, la parole se libère de plus en plus et ce harcèlement devient de moins en moins acceptable, même si la petite blague sexiste persiste dans beaucoup d’entreprises. Selon les statistiques, 25 % des agressions sexuelles ont lieu au travail et une femme sur cinq aurait été victime de harcèlement.
En 2017, il y a encore du chemin à faire sur la question de la femme au travail.
Le sexisme ordinaire, qui est là au quotidien, verrouille un certain nombre de choses, notamment l’accès à des emplois plus masculins. Il existe également une concurrence entretenue par les entreprises, entre les hommes et les femmes, qui participe à la difficulté de la construction de la mobilisation des femmes pour prendre part dans les profits, les augmentations, qui sont fait au sein de la société dans laquelle elles travaillent.
Sur la question du chômage, il faut se pencher sur le taux d’activité. Il y a aujourd’hui beaucoup de femmes qui ne sont pas recensées en tant que chômeuses parce qu’elles ne travaillent pas. Mais elles ne postulent à aucun emploi, elles sont mère au foyer pour tout un tas de raisons. Elles sont sorties du marché de l’emploi et elles ne sont pas comptabilisées dans le taux de chômage. Et précisément, égalité du taux de chômage ne veut pas dire égalité du taux d’emploi. Ces femmes sont également plus précaires du fait de ces emplois à temps partiel, y compris en termes de type de contrat.
Concernant les conditions de travail, et plus particulièrement sur la question du harcèlement, la parole se libère de plus en plus et ce harcèlement devient de moins en moins acceptable, même si la petite blague sexiste persiste dans beaucoup d’entreprises. Selon les statistiques, 25 % des agressions sexuelles ont lieu au travail et une femme sur cinq aurait été victime de harcèlement.
En 2017, il y a encore du chemin à faire sur la question de la femme au travail.