"N'oublions pas que nombre de ceux qui partent en quête de sécurité fuient les violences, la peur et les conflits, bien souvent imputables à ce même groupe qui se fait appeler État islamique, en Syrie comme en Irak. Les événements tragiques de Paris ont ému et sidéré le monde entier, et nos cœurs et nos pensées sont tournés vers tous ceux qui sont touchés par ces attentats. La menace du terrorisme appelle toujours une réponse résolue, en vue de garantir la sécurité dans le respect des droits humains", a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
"Aujourd'hui, l'Europe doit relever deux défis. Le premier, la menace du terrorisme, présente de longue date. Le second, plus récent, le nombre croissant de réfugiés et de demandeurs d'asile qui frappent à sa porte. Ces défis ne sont pas de même nature, et seul le premier est une menace. Les dirigeants européens doivent prendre soin de faire cette distinction et dire clairement que tourner le dos à la crise mondiale des réfugiés ne servira pas la sécurité de l'Europe: il faut au contraire organiser l'admission ordonnée et humaine des personnes qui fuient l'horreur."
Après les attentats perpétrés vendredi 13 novembre à Paris, l’Union européenne (UE) doit résister à la demande pressante d’une fermeture renforcée de ses frontières extérieures, qui continuerait d’alimenter diverses violations des droits humains tout en ne faisant rien pour endiguer les flux de réfugiés aux abois, a déclaré Amnesty International alors qu’elle a publié un nouveau rapport mardi 17 novembre 2015, intitulé "Peur et barbelés - La stratégie de l’Europe pour tenir les réfugiés à distance". L’organisation lance un appel en faveur d’itinéraires encadrés, sûrs et légaux vers l’Europe, accompagnés de procédures de "filtrage" justes, efficaces et rigoureuses qui soient adaptées aux besoins des réfugiés en quête de protection en Europe tout en répondant à la nécessité de détecter les menaces éventuelles à la sécurité.
"Aujourd'hui, l'Europe doit relever deux défis. Le premier, la menace du terrorisme, présente de longue date. Le second, plus récent, le nombre croissant de réfugiés et de demandeurs d'asile qui frappent à sa porte. Ces défis ne sont pas de même nature, et seul le premier est une menace. Les dirigeants européens doivent prendre soin de faire cette distinction et dire clairement que tourner le dos à la crise mondiale des réfugiés ne servira pas la sécurité de l'Europe: il faut au contraire organiser l'admission ordonnée et humaine des personnes qui fuient l'horreur."
Après les attentats perpétrés vendredi 13 novembre à Paris, l’Union européenne (UE) doit résister à la demande pressante d’une fermeture renforcée de ses frontières extérieures, qui continuerait d’alimenter diverses violations des droits humains tout en ne faisant rien pour endiguer les flux de réfugiés aux abois, a déclaré Amnesty International alors qu’elle a publié un nouveau rapport mardi 17 novembre 2015, intitulé "Peur et barbelés - La stratégie de l’Europe pour tenir les réfugiés à distance". L’organisation lance un appel en faveur d’itinéraires encadrés, sûrs et légaux vers l’Europe, accompagnés de procédures de "filtrage" justes, efficaces et rigoureuses qui soient adaptées aux besoins des réfugiés en quête de protection en Europe tout en répondant à la nécessité de détecter les menaces éventuelles à la sécurité.