Ce serait une sorte de Brassens revisité par Fauve ou de Vincent Delerm punk. En Suisse, Fabian Tharin apparaît comme une exception: il pourrait être un gentil bobo tranquille ou continuer à écrire pour quelques-uns de ses aînés, mais il préfère bâtir ses chansons de révolté flegmatique, adoptant un ton serein pour une révolte contemporaine sans concessions. Sarcastique et sain, sa musique fait mouche et imprègne immédiatement les sens.
"Fosbury" est une sorte de manifeste, d’éloge de l’impermanence, de la légèreté. L’envie est d’emmener un 40 tonnes sur des chemins de campagnes. Des formules courtes comme des mantras, des vieilles basses disco qui côtoient celles très actuelles de 808 trafiquées, une gestuelle qui invite constamment à la danse. Le concert est une messe païenne durant laquelle Fabian Tharin et Patrick Dufresne (drumpad et machines) initient leurs fidèles à l’absurde dans la joie et la sueur.
"Fosbury" est une sorte de manifeste, d’éloge de l’impermanence, de la légèreté. L’envie est d’emmener un 40 tonnes sur des chemins de campagnes. Des formules courtes comme des mantras, des vieilles basses disco qui côtoient celles très actuelles de 808 trafiquées, une gestuelle qui invite constamment à la danse. Le concert est une messe païenne durant laquelle Fabian Tharin et Patrick Dufresne (drumpad et machines) initient leurs fidèles à l’absurde dans la joie et la sueur.