L'Américain Alan Gross, un travailleur humanitaire présumé emprisonné à Cuba ces cinq dernières années après avoir été accusé d'espionnage, et les trois derniers membres d'un groupe de cinq Cubains incarcérés aux États-Unis en 1998, également sur la base de charges d'espionnage, ont été libérés et étaient en route vers leur pays respectif mercredi matin heure locale.
"Cet échange de prisonniers ouvre de manière très encourageante la voie vers une refonte attendue des relations entre les États-Unis et Cuba, après plus d'un demi-siècle de rapports épineux, de sanctions et de récriminations mutuelles. Toute initiative en faveur de changements politiques et diplomatiques doit aller de pair avec un changement historique sur le plan des droits humains à Cuba. Si l'embargo américain sur Cuba et son impact négatif sur les droits économiques et sociaux des Cubains sont levés dans le cadre des efforts de normalisation des relations entre les deux pays, les autorités cubaines ne pourront plus utiliser ces sanctions paralysantes pour justifier leurs manquements aux obligations qui sont les leurs en vertu du droit international relatif aux droits humains", a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d'Amnesty International.
"Cet échange de prisonniers ouvre de manière très encourageante la voie vers une refonte attendue des relations entre les États-Unis et Cuba, après plus d'un demi-siècle de rapports épineux, de sanctions et de récriminations mutuelles. Toute initiative en faveur de changements politiques et diplomatiques doit aller de pair avec un changement historique sur le plan des droits humains à Cuba. Si l'embargo américain sur Cuba et son impact négatif sur les droits économiques et sociaux des Cubains sont levés dans le cadre des efforts de normalisation des relations entre les deux pays, les autorités cubaines ne pourront plus utiliser ces sanctions paralysantes pour justifier leurs manquements aux obligations qui sont les leurs en vertu du droit international relatif aux droits humains", a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d'Amnesty International.