États-Unis: Les recours à la torture

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Par J.N.B.L. Rédigé le 21/11/2014 (dernière modification le 21/11/2014)

Les États-Unis doivent mettre à profit leur passage devant le Comité des Nations unies contre la torture afin de s'engager à rendre justice pour les graves violations des droits humains - torture et disparitions forcées en particulier - imputées à des membres de l'armée américaine ces dernières années, a déclaré Amnesty International.


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A Genève, le Comité contre la torture a examiné le bilan des États-Unis au regard de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

"Les États-Unis affirment avoir un rôle moteur dans le cadre de la lutte mondiale contre la torture, alors même que des actes de torture et des disparitions forcées ont été autorisées au plus haut niveau sous le gouvernement Bush. Aujourd'hui, les États-Unis se disent attachés aux principes de la Convention contre la torture alors même qu'ils s'abstiennent de traduire en justice des personnes soupçonnées d'avoir perpétré des actes de torture", a déclaré Zeke Johnson, directeur du programme Personnes en danger d'Amnesty International États-Unis.

Amnesty International a soumis au Comité des éléments de preuve sur le manquement du gouvernement américain au devoir qui lui incombe de mettre fin à l'impunité et à l'absence de voies de recours pour les victimes de violations des droits humains, notamment le recours aux "simulacres de noyade" et les programmes de restitution et de détention secrète de l'Agence centrale du renseignement (CIA).

Le dossier soumis par Amnesty International à la Commission contient des recommandations supplémentaires en relation avec plusieurs autres sujets, notamment la question de l'obligation de rendre des comptes pour des actes de torture attribués à la police de Chicago, le recours des États-Unis à la détention à l'isolement contre des milliers de prisonniers dans le pays, l'utilisation d'armes à décharges électriques dans le cadre du maintien de l'ordre, la peine de mort et la réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle pour certains mineurs.

Les informations convaincantes selon lesquelles de nombreuses violations des droits humains, notamment des crimes de droit international, ont été commises dans le cadre de ces programmes n'ont débouché sur rien, et les responsables continuent à bénéficier de l'impunité.







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