États-Unis: Encore une exécution manquée

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Par J.N.B.L. Rédigé le 01/08/2014 (dernière modification le 31/07/2014)

L’exécution prolongée d’un prisonnier en Arizona mercredi 23 juillet doit inciter, une nouvelle fois, les autorités américaines à abolir la peine de mort, a déclaré Amnesty International.


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Cette année, au moins trois exécutions ne se sont pas déroulées comme prévu aux États-Unis.

"Combien de fois faudra-t-il rappeler aux agents de l’État que l’exécution sans cruauté est un mythe avant qu’ils ne renoncent définitivement à leurs diverses expérimentations en matière d’exécution judiciaire?", a demandé Rob Freer, chercheur d’Amnesty International sur les États-Unis.
Amnesty International ne pense pas qu’il y ait quelque chose d’humain dans une exécution, ou que la cruauté de la peine de mort se limite à ce qui se passe dans la chambre d’exécution.

Pour un État, garder quelqu’un sous menace de mort pendant des années, voire des décennies, peut difficilement être assimilé à une approche progressiste, qu’il s’agisse de justice pénale ou de droits humains.
"Peu importe la manière dont l’État choisit de tuer le prisonnier, peu importe si l’exécution ne se déroule pas comme prévu. La peine de mort est un châtiment incompatible avec les principes fondamentaux des droits humains."

Le système d’application de la peine capitale aux États-Unis est arbitraire, entaché de discrimination et marqué par des erreurs. Ces dernières années, les États pratiquant la peine de mort aux États-Unis ont eu des difficultés à obtenir des produits pour les injections létales et ont donc eu recours à des sources douteuses, parfois secrètes, pour poursuivre les exécutions judiciaires selon cette méthode.







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