Essai nucléaire nord-coréen: une nouvelle menace internationale


Par Rédigé le 11/01/2016 (dernière modification le 11/01/2016)

La Corée du Nord a annoncé mercredi 6 janvier 2016, avoir mené avec succès, un essai de bombe à hydrogène miniaturisée. Une déclaration, qui a provoqué de nombreuses condamnations à travers le monde.


Carte de la Corée du Nord. Photo libre de droits

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La Corée du Nord a une fois de plus défié le reste du monde. Mercredi 6 janvier, Pyongyang déclare fièrement devant la télévision d’État nord-coréenne avoir réussi son premier test de bombe à hydrogène. Il s’agit du 4e test de bombe nucléaire mené par le régime nord-coréen depuis 2006, mais le premier d’une bombe à hydrogène (dite bombe H), très difficile à maîtriser.

En effet, en 2006, 2009 et 2013, la Corée du Nord a testé la bombe atomique A, qui utilise la seule fission, et a reçu une série de sanctions de la part de l’Organisation des Nations unies (l’ONU). Et pourtant, rien ne semble arrêter le gouvernement nord-coréen dans son programme nucléaire.

La justification de Pyongyang est comme à son habitude toute prête: i["nous ne renoncerons pas à notre programme nucléaire tant que les États-Unis maintiennent leur position d’agression]". Les condamnations mondiales sont tombées les unes après les autres, suite à cette déclaration. La France a dénoncé "une violation inacceptable des résolutions du conseil de sécurité de l’ONU". Même tonalité du côté de Tokyo et de Washington. Les États-Unis promettent une réponse appropriée aux provocations de la Corée du Nord. La Corée du Sud a, quant à elle, relevé son niveau d’alerte militaire et a convoqué en urgence un conseil de sécurité nationale. Même la Chine, grand allié du régime nord-coréen, a condamné cet essai nucléaire. Le conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence mercredi et a condamné "fermement" le nouvel essai nucléaire nord-coréen et va préparer des mesures supplémentaires contre Pyongyang. Au terme de deux heures de réunion à huit-clos, une déclaration a été adoptée à l’unanimité par les 15 pays membres, dont la Chine, dans laquelle ils indiquent avoir "commencé à travailler immédiatement" sur de nouvelles mesures, qui seront contenues dans une résolution du Conseil de sécurité. La négociation définitive de ce texte devrait encore prendre plusieurs jours.






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