Cette maladie bénigne de l’endomètre provoque de grosses douleurs et une inflammation pendant et en dehors des règles. C’est une affection invalidante car elle est associée à des douleurs chroniques pelviennes, une fatigue importante et des douleurs au moment d’uriner et lors des rapports sexuels.
Mais dans les cas d'endométriose profonde, elle peut affecter également le cerveau, les poumons ou le système digestif. Chez une patiente sur cinq, les symptômes se traduisent ainsi par des crampes, des saignements, des constipations mais aussi des "faux besoins", détaille à L'Express le gynécologue Gil Dubernard, de l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon.
Le professeur Gil Dubernard a eu l'idée d'utiliser la machine Focal One, conçue pour traiter le cancer de la prostate par des ultrasons, pour soigner l’endométriose.
Une opération de moins de cinq minutes qui permet d’envoyer des ultrasons au sein du nodule à traiter, localisé en amont par échographie. Cinq patientes ont été prises en charge ces 18 derniers mois depuis la rentrée 2015 dans le cadre d’une expérimentation. L'étude doit se terminer à l'automne 2017.
Les patientes ressortent de l'hôpital dès le lendemain de l’opération, sans problème pour uriner, avec un risque moindre de fistule et sans danger pour leur fertilité. L'appareil utilisé est d'ores et déjà homologué par les autorités sanitaires et les effets bénéfiques sur les patientes traitées semblent être au rendez-vous.
Mais dans les cas d'endométriose profonde, elle peut affecter également le cerveau, les poumons ou le système digestif. Chez une patiente sur cinq, les symptômes se traduisent ainsi par des crampes, des saignements, des constipations mais aussi des "faux besoins", détaille à L'Express le gynécologue Gil Dubernard, de l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon.
Le professeur Gil Dubernard a eu l'idée d'utiliser la machine Focal One, conçue pour traiter le cancer de la prostate par des ultrasons, pour soigner l’endométriose.
Une opération de moins de cinq minutes qui permet d’envoyer des ultrasons au sein du nodule à traiter, localisé en amont par échographie. Cinq patientes ont été prises en charge ces 18 derniers mois depuis la rentrée 2015 dans le cadre d’une expérimentation. L'étude doit se terminer à l'automne 2017.
Les patientes ressortent de l'hôpital dès le lendemain de l’opération, sans problème pour uriner, avec un risque moindre de fistule et sans danger pour leur fertilité. L'appareil utilisé est d'ores et déjà homologué par les autorités sanitaires et les effets bénéfiques sur les patientes traitées semblent être au rendez-vous.