Deux policiers, un CRS et un formateur dans une école de police, se sont donnés la mort dans le Pas-de-Calais et dans le Gard. Un drame qui porte à 41 le nombre de suicides de policiers depuis le début de l'année 2019.
Morts par balle et par pendaison
Le formateur, en poste à l'école nationale de police de Nîmes, s’est suicidé par pendaison, selon une source policière. Son corps a été retrouvé ce lundi 22 juillet à son domicile de Poulx, à une dizaine de kilomètres de la préfecture du Gard, selon le syndicat UNSA Police "pôle CRS".
Le CRS, affecté dans une compagnie de Béthune, se serait quant à lui "tiré une balle dans le cœur avec son arme dans sa chambre de service" dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 juillet 2019, d’après une source policière.
Le CRS, affecté dans une compagnie de Béthune, se serait quant à lui "tiré une balle dans le cœur avec son arme dans sa chambre de service" dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 juillet 2019, d’après une source policière.
Des mesures encore superficielles
À la suite de la vague de suicides de policiers qui s’est déclenchée à partir de janvier en France, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait installé fin avril une "cellule alerte prévention suicide" pour "briser le silence". Mais "Les plans de prévention de lutte contre les conséquences du suicide ne seront probants que si le ministère de l'Intérieur s'attaque véritablement aux causes : conditions de travail, considération et reconnaissance, mesures sociales", a réagi dans un communiqué le syndicat Alternative Police.