Le corps inanimé de Georges, le dernier représentant de l'espèce "Geochelone nigra abingdoni" a été retrouvé dimanche 24 juin 2012 par un soigneur, sur des îles Galapagos où a vécu la tortue solitaire. Le nom de son espèce est désormais effacé. La nécrologie de "la créature la plus rare de la planète" a été publiée dans The Guardian (cliquez ici pour consulter l’article original, en anglais).
"El solitario Jorge" a vécu sur l'île de Santa Cruz, où il était une "attraction touristique". Environ 180.000 personnes ont pu le rencontrer ainsi chaque année, en visitant l'archipel. Georges n'a jamais pu s'accoupler avec une représentante des espèces proches. En 2007, un appel a été lancé pour sauver l'espèce mais sans succès.
La mort de Georges met en évidence l'intervention néfaste de l'homme sur la nature. Il y a de nombreuses autres espèces proches de la disparition: 41% des amphibiens, 25% des mammifères et 13% des oiseaux sont menacés. Chaque extinction provoque irrémédiablement le déséquilibre de l'écosystème.
"Chaque espèce est le fruit de millions d'années d'évolution. Elles disposent de gènes uniques. (...) Si une plante est pollinisée par un insecte particulier, la disparition de ce dernier va causer la disparition de la plante. Et si cette plante nourrit de façon exclusive une variété de papillons, celle-ci disparaîtra également" a précisé Florian Kirchner, chercheur à l'UICN, dans une interview.
Consultez la liste rouge des espèces en danger de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, en cliquant ici
"El solitario Jorge" a vécu sur l'île de Santa Cruz, où il était une "attraction touristique". Environ 180.000 personnes ont pu le rencontrer ainsi chaque année, en visitant l'archipel. Georges n'a jamais pu s'accoupler avec une représentante des espèces proches. En 2007, un appel a été lancé pour sauver l'espèce mais sans succès.
La mort de Georges met en évidence l'intervention néfaste de l'homme sur la nature. Il y a de nombreuses autres espèces proches de la disparition: 41% des amphibiens, 25% des mammifères et 13% des oiseaux sont menacés. Chaque extinction provoque irrémédiablement le déséquilibre de l'écosystème.
"Chaque espèce est le fruit de millions d'années d'évolution. Elles disposent de gènes uniques. (...) Si une plante est pollinisée par un insecte particulier, la disparition de ce dernier va causer la disparition de la plante. Et si cette plante nourrit de façon exclusive une variété de papillons, celle-ci disparaîtra également" a précisé Florian Kirchner, chercheur à l'UICN, dans une interview.
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