Le Bénin se prépare activement
Le Directeur résident de EAA-Bénin (au milieu) entouré de ses collaborateurs au cours de la conférence de presse. Photo (c) Alain Tossounon
Évaluer et capitaliser les succès et les engagements de la première édition, faire le point de la mise en œuvre des engagements des États en matière de promotion de l'accès des populations aux services d'eau et d'assainissement. Tels sont les objectifs de ce forum de haut niveau attendu pour servir de plateforme d'échanges et pour offrir un cadre de dialogue de haut niveau aux multiples acteurs qui opèrent dans les secteurs de l'eau et de l'assainissement en Afrique.
Face a la presse, le Représentant résident de EAA au Bénin, Malomon Jean Yadouléton, a précisé que le thème central des discussions pour cette 2e édition portera sur "Les financements et les investissements innovants pour accélérer l'accès à l'hygiène, à l'assainissement et à l'eau potable pour tous en Afrique". Un thème dont le choix se justifie par la faiblesse des financements notée au cours de la première décennie du millénaire (2000 - 2010).
En effet, la politique de la main-tendue fondée sur "l'aide publique au développement" s'est révélée comme une approche peu durable. Et au Représentant résident d'ajouter que "malgré l'importance des financements surtout en termes de volume, le sous-secteur de l'assainissement reste largement sous financé". En référence au rapport GLAAS 2012 qui indique que seuls 9 % des pays ont déclaré disposer d'un financement adéquat pour le secteur, il souligne que la tenue de ce forum s'impose pour imaginer des financements innovants afin de faire face de façon efficace aux besoins du secteur. Surtout que, selon le Chargé de programme de EAA-Bénin, Hector Kpangon, 300 millions d'Africains n'ont pas encore accès à l'eau et 500 millions ne disposent pas d'un assainissement décent. Ainsi, pour répondre au défi majeur du sous financement du secteur, il a indiqué que le forum de Dakar permettra de définir des mécanismes innovants de financement et d'investissements au profit d'un secteur HAEP dynamique et performant, de catalyser la collaboration entre les investisseurs et les innovateurs dans le but de rendre disponible les services et produits d'HAEP aux populations sous-servies et non servies. Et enfin de traduire les engagements pris par les États africains en actions urgentes à travers l'institutionnalisation, la matérialisation des mécanismes de suivi des progrès et la revue des pairs.
Très ambitieux, le forum de Dakar réunira plusieurs acteurs provenant aussi bien du secteur privé que public. Ainsi, en dehors des représentants des gouvernements, des acteurs du secteur et bailleurs de fonds, le secteur privé notamment les Petites et Moyennes Entreprises sont attendus parmi les 700 participants.
Face a la presse, le Représentant résident de EAA au Bénin, Malomon Jean Yadouléton, a précisé que le thème central des discussions pour cette 2e édition portera sur "Les financements et les investissements innovants pour accélérer l'accès à l'hygiène, à l'assainissement et à l'eau potable pour tous en Afrique". Un thème dont le choix se justifie par la faiblesse des financements notée au cours de la première décennie du millénaire (2000 - 2010).
En effet, la politique de la main-tendue fondée sur "l'aide publique au développement" s'est révélée comme une approche peu durable. Et au Représentant résident d'ajouter que "malgré l'importance des financements surtout en termes de volume, le sous-secteur de l'assainissement reste largement sous financé". En référence au rapport GLAAS 2012 qui indique que seuls 9 % des pays ont déclaré disposer d'un financement adéquat pour le secteur, il souligne que la tenue de ce forum s'impose pour imaginer des financements innovants afin de faire face de façon efficace aux besoins du secteur. Surtout que, selon le Chargé de programme de EAA-Bénin, Hector Kpangon, 300 millions d'Africains n'ont pas encore accès à l'eau et 500 millions ne disposent pas d'un assainissement décent. Ainsi, pour répondre au défi majeur du sous financement du secteur, il a indiqué que le forum de Dakar permettra de définir des mécanismes innovants de financement et d'investissements au profit d'un secteur HAEP dynamique et performant, de catalyser la collaboration entre les investisseurs et les innovateurs dans le but de rendre disponible les services et produits d'HAEP aux populations sous-servies et non servies. Et enfin de traduire les engagements pris par les États africains en actions urgentes à travers l'institutionnalisation, la matérialisation des mécanismes de suivi des progrès et la revue des pairs.
Très ambitieux, le forum de Dakar réunira plusieurs acteurs provenant aussi bien du secteur privé que public. Ainsi, en dehors des représentants des gouvernements, des acteurs du secteur et bailleurs de fonds, le secteur privé notamment les Petites et Moyennes Entreprises sont attendus parmi les 700 participants.